7 jours, 14 heures 21 minutes 47 secondes et 7 jours 14 heures 28 minutes 55 secondes
Ce sont deux chiffres qui séparent la victoire d’une si méritante deuxième place.
François Gabart, le jeune ingénieur, l’étoile montante de la course au large a été en tête pendant toute la course malgré des avaries durant la tempête des premiers jours qu’il avait soigneusement cachées.
Francis Joyon, 62 ans, avec un bateau plus ancien (mais qui avait déjà gagné deux fois la Route du Rhum) a tout le temps été largement derrière jusqu’aux derniers jours où il a débuté une remontée qui l’a vu dépassé Gabart à quelques minutes de l’arrivée. Tout s’est joué autour de la Guadeloupe et le vieux briscard a choisi une meilleure route et de meilleures options.
Ces deux marins sont des sportifs de haut niveau et des « cerveaux » aussi car la voile est aussi un jeu d’échec et un choix d’options.
Le plus extraordinaire est la réaction de François Gabart empreinte de fair play, de respect de son adversaire, de l’acceptation des aléas de la course et finalement d’acceptation que la mer décide et d’admiration pour les bons choix de son adversaire.
Ces deux grands sportifs nous montrent ce qu’est le fair play et beaucoup d’autres sports devraient s’en inspirer
Posté le : 14 novembre 2018 dans Points de vue.
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