Mon père s’étant engagé à 17 ans dans les forces françaises libres et mon grand-père ayant été ministre du Général de Gaulle à Londres puis, à Alger, l’histoire du Général a accompagné ma jeunesse.

Je me souviens de ce 10 novembre 1970… J’étais dans la rue à Lyon, avenue de Saxe, et c’est un passant qui m’a appris la mort du Général. J’ai failli aller à Colombey-les-deux-Eglises mais je n’avais pas de voiture et pas beaucoup d’argent, c’est donc devant l’écran de télévision que j’ai vécu avec beaucoup d’émotion la messe à Paris et l’enterrement à Colombey.

Aujourd’hui, tout le monde se réclame du Général de Gaulle parce qu’il est l’âme de la France éternelle et que - nous tous - nous nous faisons une certaine idée de la France.

Il reste d’abord l’épopée de la guerre mais, plus de 60 ans après, il reste la constitution de la 5^ème république qui a survécu aux cohabitations et à l’usure du temps. Malheureusement elle a été abimée par le quinquennat.

Il reste surtout un homme d’exception qui croyait en son pays, un anti-Trump, honnête et droit qui mérite que nos enfants apprennent son histoire à l’école.

C’est l’histoire d’une France que l’on peut admirer