Des jeux magnifiques malgré l’absence de public avec, en tennis et en gymnastique, la question de la santé mentale du champion au premier plan. Quelques moments forts avec l’athlète américaine la plus médaillée des jeux, le partage de la médaille d’or à la hauteur et la belle histoire du vainqueur Jamaïcain du 110 m haies et de la bénévole qui lui a permis de rejoindre le stade.

Côté Français, Florent Manaudou, Kevin Mayer, Romain Cannone, les Lyonnais de l’aviron et bien sûr Clarisse Agbegnenou …

Mais pour les Français, c’était les jeux des sports d’équipe avec 5 médailles, 4 finalistes et 3 titres olympiques en hand homme et femme, en volley et l’argent du basket masculin vaut de l’or.

Si on rajoute l’aviron, le titre olympique en judo par équipe et bien sûr l’escrime et le rugby féminin, c’est bien le caractère collectif qui a dominé avec des Français pour une fois au rendez-vous des finales (y compris en basket).

Bien sûr, il y a eu des déceptions, le football bien sûr qui s’est couvert de ridicules malgré André-Pierre Gignac, Renaud Lavillenie, grand prix de la malchance, les nombreuses places de 4^ème (la médaille en chocolat !) …

Enfin, deux grands champions n’ont pas réussi : d’abord, Yohann Diniz dont la sortie sur abandon ne doit pas faire oublier le titre de champion du Monde et surtout la grande classe et bien sûr Samir Aït Saïd, le gymnaste qui aura sa médaille à Paris s’il y a une justice.

Les JO, sport collectif et pendant ce temps-là les états d’âme des footballeurs qui sont payés chacun comme 600 professeurs de médecine prennent la place des handballeuses en 1^ère page de l’Equipe et les antivaccins nous expliquent que le collectif, on s’en fiche et que seul compte l’individuel.

Et pendant ce temps-là, Renaud Lavillenie change son avion pour venir conseiller Kevin Mayer à l’épreuve perche du Décathlon.

Deux sportifs individuels qui démontrent l’intérêt du collectif !