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REMEMBER… 1- La dépendance


J’avais envie d’ouvrir une nouvelle rubrique « Remember …», tant ce président et ce gouvernement ont dit, tout et son contraire, pour finalement ne faire que ce qui les arrangeait. Jusqu’aux élections, je vais tacher, régulièrement, de revenir sur un dossier maltraité, déformé, ou sur un sujet sur lequel Sarkozy- alias Zorro- a menti, s’est déjugé, tout en laissant entendre que demain, bien sûr, il allait y arriver « parce qu’il en avait la volonté ». Soit sa volonté est faible car l’effet très en de ça de ce qui était escompté, soit il est plus fort en com’ qu’en gestion opérationnelle. Je compte sur vous pour m’envoyer des rappels sur des sujets ou des dossiers maltraités par Sarkozy.

Cette semaine, actualité oblige, j’ai retenu le passage à la trappe du plan sur la dépendance. Vous pouvez retrouver l’exhaustivité de son discours sur la page du ministère des solidarités.

Je vais citer quelques passages de ce discours pompeux et grandiloquent qui se retrouve rangé au rayon des vieux souvenirs 7 mois après avoir été prononcé.  J’entends des membres de l’UMP m’objecter qu’il fallait un ou deux milliards d’euros par an. Certes. Mais, il les fallait aussi en début d’année lorsque le discours a été fait. Et si le déficit n’avait pas été creusé de manière abyssale, la question de l’arrêt d’un plan  de solidarité majeur n’aurait pas été posée. Du reste, est il revenu sur les avantages donnés aux restaurateurs (baisse de la TVA), soit un milliard d’euros par an ?  Combien de familles auraient été soulagées avec les 450 millions d’euros offerts à Bernard Tapie ? Nous sommes responsables de nos choix !

Je lui laisse la parole…

Extrait du discours de Sarkozy

»… Donc je n’attendrai pas. Attendre encore serait une faute morale impardonnable, ce serait refuser de regarder la réalité en face, ce serait refuser d’assumer mes responsabilités. Pourquoi refuser d’assumer ses responsabilités ? Parce que c’est difficile ? Parce que l’année prochaine il y aura des élections présidentielles ? Mais qui pourrait comprendre que l’on ne s’attaque pas à un problème grave parce qu’il est difficile ? Qui pourrait accepter que l’on s’arrête d’agir, de réformer un an et demi avant la fin d’un quinquennat ?

Je veux dire par là qu’en prenant la question de la dépendance par le seul biais de sa prise en charge et de son financement, on la dénaturerait

…Chacun sent bien que la dépendance n’est pas qu’un problème financier, c’est aussi une question morale qui nous touche au plus profond de nous-mêmes. Il ne s’agit pas simplement de savoir combien ça coûte, mais quelle place nous donnons.

J’ai conscience que ce que je vous demande est difficile, mais vous devez avoir conscience que nous n’avons pas le choix. Cela fait trop d’années que la France attend. Nous sommes là pour résoudre les problèmes, les vrais problèmes : défendre les solidarités, les vraies solidarités. Alors c’est tout de suite, six mois pour en parler, quelques semaines pour prendre la décision et la postérité jugera si, ensemble, nous avons été à la hauteur de nos responsabilités ou pas. »

Réponse : il n’a pas été à la hauteur !

Commentaires

Commentaire de arthur
Date: 15 septembre 2011, 16:39

Remember ? Yes
- le fiston à l’epad de la Défense !
- la “république irréprochable”, magnifiquement incarnée par les relations sarko/bettencourt
- le discours de grrrrenoble
- et caetera !!!

Commentaire de yoyo
Date: 18 septembre 2011, 14:51

cet abandon est lamentable et dramatique car la dépendance est un réel problème et il y a des moyens de la financer.
Le rapport de l’assemblée nationale que j’ai entièrement lu, et oui, apporte un état des lieux et des propositions; Pas seulement celle d’une assurance privée, il y en a 17 autres.
UN vaste débat aurait permis de faire émerger d’autres propositions; Mais quand on ne veut pas prendre l’argent là où il y en a, voilà ou cela mène.

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