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Comment mentir en disant la vérité


« Lyon Capitale publie ce jour son numéro mensuel en titrant sur la fiscalité locale.
Merci à Lyon Capitale de saluer l’extraordinaire progression des recettes fiscales à Lyon qu’il ne faut évidement pas confondre avec l’augmentation des impôts pour chaque foyer ; ce qu’une lecture un peu rapide de l’article, mais surtout les commentaires faits par les élus de l’opposition, pourraient laisser penser.

Comme le souligne Lyon Capitale lui-même, « le Grand Lyon, comme la ville de Lyon, est une collectivité aux finances saines et à la fiscalité favorable ». Ainsi, au terme de deux mandats qui permettent de mesurer dans la durée l’impact des politiques publiques menées à l’initiative du Maire de Lyon et Président du Grand Lyon, personne ne conteste que tant la Ville que la Communauté disposent de faibles taux d’imposition. Ceux-ci sont inchangés depuis cinq ans à la Ville et depuis onze ans à la Communauté !

La Ville de Lyon a les taux de fiscalité (taxe foncière et d’habitation) les plus bas de toutes les grandes villes de plus de 200 000 habitants. Elle a également la politique d’abattement la plus favorable qui soit en matière de taxe d’habitation, ce qui réduit encore la pression fiscale pesant sur les contribuables locataires ou propriétaires occupants lyonnais.

En termes de comparaison, si l’on s’en tient à la Ville de Lyon, voici la progression des taux de fiscalité sur les ménages depuis 1989 :
- Mandat 1989/1995 : +12,8%
- Mandat 1996/2001 : +7,7%
- Mandat 2002/2008 : +5%
- Mandat 2009/2014 : +6%

Et si l’on compare Lyon avec une autre très grande ville française comme Marseille, voici l’évolution de ces mêmes taux depuis 2008 :
- Marseille : +9,6%, auxquels il faut ajouter une réduction de 10% de l’abattement général de taxe d’habitation, ce qui équivaut à une hausse de + de 11% de cette taxe !
- Lyon : +6%

Ce qu’il faut bien comprendre c’est qu’au-delà de l’effet taux, qui on le voit est donc favorable à Lyon avec des niveaux plus bas que dans les autres grandes agglomérations, pour la Ville comme pour la Communauté, la hausse des recettes fiscales résulte surtout de ce que l’on appelle « l’évolution physique des bases ».

Autrement dit le nombre de contribuables, ménages comme entreprises, a très fortement progressé du fait de la dynamique économique et démographique de l’agglomération. Cette dynamique résulte bien évidemment de l’impact des politiques publiques menées depuis 2001 à la fois à la Ville et à la Communauté urbaine, qui rendent Lyon aujourd’hui extrêmement attractive.

Et ces contribuables nouveaux sont demandeurs de services publics : des crèches, des écoles, des équipements sportifs, une ville propre, etc. Tout cela nécessite donc une capacité à investir pour accroître cette offre de services.

On retrouve cette même dynamique liée à l’attractivité sur l’évolution des droits de mutation.

Ce sont donc bien les politiques publiques menées depuis douze ans sur l’aire urbaine, faites d’aménagements, d’investissements et d’innovations, qui ont contribué au développement de l’attractivité de notre territoire, pour en faire un moteur de développement plus puissant et plus dynamique qu’ailleurs. »

L’Adjoint au Maire de Lyon, délégué aux finances publiques et à l’administration générale.

Commentaires

Pingback de Lyon : une politique d’impôts bas qui favorise l’emploi et offre de nouvelles ressources | romainblachier.fr
Date: 29 septembre 2013, 21:20

[...] Les taux d’imposition  demeurent  inchangés depuis cinq ans à la Ville et depuis onze ans au Grand Lyon. L’Adjoint aux finances de Lyon nous donne quelques chiffres. [...]

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