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Prévenir les cancers d’origine professionnelle


L’origine professionnelle des cancers reste largement sous diagnostiquée en France.

Selon l’enquête Sumer 2003, plus de 2 Millions, majoritairement des ouvriers, seraient exposés à un ou plusieurs agents cancérogènes reconnus au cours de leur activité professionnelle. Un quart les  salariés exposés aux agents cancérogènes, l’est dans des conditions de prévention non réalisées selon cette même enquête nationale. Environ 4 à 8,5 %, c’est-à‐dire 11 000 à 23 000 nouveaux cas de cancer, seraient la conséquence d’une exposition à des agents cancérogènes dans le cadre du travail. Plusieurs types de cancers peuvent être liés à des expositions à des agents ou substances cancérogènes, avec de larges variations de la part attribuable à l’activité professionnelle en fonction de  la localisation du cancer. Certaines Régions du corps, notamment le poumon, la plèvre et les voies aérodigestives supérieures, sont particulièrement concernée.

4 à 8,5 %, c’est-à‐dire 11 000 à 23 000 nouveaux cas de cancer, seraient la conséquence d’une exposition à des agents cancérogènes dans le cadre du travail. 13,5% des salariés sont exposés, soit environ 2 370 000 salariés, dont 70% d’ouvriers, majoritairement des hommes (84%).

De nombreux agents cancérogènes peuvent être présents dans l’environnement de travail. On en distingue 3 types : les agents physiques (radiations ionisantes, radiations uv), les agents chimiques (amiante, benzène, silice, certaines substances minérales telles que les fibres d’amiante…) et les agents biologiques (certains virus ou parasites). Plusieurs types de cancers peuvent être liés à des expositions à des agents ou substances cancérogènes, avec de larges variations de la part attribuable à l’activité professionnelle en fonction de la localisation du cancer. Certaines régions du corps, notamment le poumon,  la plèvre et les voies aérodigestives supérieures, sont particulièrement concernées.

Les enjeux d’une reconnaissance en maladie professionnelle  sont à la fois sociaux et économiques.

La reconnaissance donne droit à une indemnisation des patients (ou de leurs ayants droit) en réparation du préjudice subi. L’indemnisation des patients par la Sécurité sociale est fonction du taux d’incapacité et du salaire antérieur. Pour les patients atteints d’un cancer pulmonaire en lien avec une exposition à l’amiante, le FIVA complète l’indemnisation. L’indemnisation peut parfois aider à réduire le reste à charge, un problème majeur pour les personnes atteintes de cancers les plus  fragiles. L’indemnisation par la Sécurité sociale et  le  FIVA pourrait  donc également  participer à améliorer la qualité de vie  des  patients, voire  favoriser leur   accès aux  traitements.

Enfin, un meilleur repérage des  expositions professionnelles  permet également  de contribuer  à  leur prévention.

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