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Mettre enfin des noms sur des travaux


Les étudiants en médecine connaissent tous le rôle du trafic des vésicules dans le mécanisme de la physiologie des cellules. Avant le 7 octobre, pratiquement aucun d’entre eux ne connaissait les noms de Randy W. SCHEKMAN (USA), James E. ROTHMAN (USA) et Thomas C. SUDHOF (Allemand travaillant en Allemagne). Aujourd’hui, bien sûr c’est différent puisque ces trois hommes ont reçu le prix Nobel de médecine pour des travaux auxquels le moindre livre relatif aux cellules consacre un voir plusieurs chapitres.

Toutes les cellules, de la levure aux mammifères, en passant par les plantes ont de l’ADN enclos dans un noyau. Autour du noyau, il y a le cytoplasme avec l’appareil de golgi et le réticulum qui synthétisent des protéines comme les hormones qu’il faut ensuite transporter hors de la cellule.

Les travaux de ces trois chercheurs ont expliqué comment les vésicules encapsulent les protéines pour les conduire hors de la cellule. Les vésicules permettent de passer d’un compartiment à un autre dans le cytoplasme puis à travers les membranes hors de la cellule. Ce sont également des vésicules qui, dans les neurones permettent le transport des neurotransmetteurs, leur stockage puis leur libération.

1979 et 1990 pour les deux publications princeps de SCHEKMAN, 1982 pour ROTHMAN et toute la partie « neurones » pour SUDHOF.

Voilà comment on obtient un prix Nobel : en général 25 ans après la découverte, le temps nécessaire à être certain de son exactitude et de mesurer son impact sur les connaissances globales.

Comme d’habitude, les jurés du prix Nobel ne se sont pas trompés.

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