Malala et le djihad
Malala YOUSAFZAI, plus jeune récipiendaire du Prix Nobel de la Paix, nous disait dès 2013, « nos livres et nos stylos sont nos armes les plus puissantes. Un enseignant, un livre et un stylo peuvent changer le monde. Les extrémistes ont peur des livres et des stylos. »
Après avoir frôlé la mort dans un attentat, elle n’a pas renoncé à ses idéaux.
Dans le même temps, un peu partout dans le monde occidental et singulièrement en France, des jeunes filles s’enfuient pour rejoindre la Syrie ou l’Irak adoptant une option radicale de l’Islam.
Elles aussi s’engagent, elles aussi ont un idéal, elles aussi risquent leur vie.
Leur combat est à l’ opposé de celui de Malala, elles jouent contre leur camp…
Quand Malala se bat pour la liberté, l’autonomie, la responsabilité, les autres courent se jeter sous le joug terrible qui les attend.
Que peut-on faire pour les amener à comprendre? La réponse est dans ce que préconise Malala : éduquer. Eduquer, c’est apprendre a réfléchir, à comparer, à critiquer.
Nos écoles de la République font parfois face à des échecs. Je sais que notre Ministre de l’Education Nationale souhaite faire de ce symbole que porte Malala, un véritable symbole d’espoir et de courage, un symbole fort de l’éducation.
Nous devons sans cesse relayer ce témoignage, et aider ces jeunes filles à revenir vers la vie et l’espoir.
Posté le : 7 novembre 2014 dans Points de vue.
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