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Cessez-le-feu


En cette journée nationale du souvenir à la mémoire des victimes de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc, je souhaite faire part de mon indignation face à la nouvelle polémique déclenchée, samedi dernier, par le Maire extrême droite de Bézier. Lors d’une cérémonie officielle, ce dernier a en effet rebaptisé la rue du 19-mars-1962 (date du cessez le feu en Algérie) rue du Commandant-Denoix-de-Saint-Marc, un officier mort en 2013 dont le nom reste associé à la torture en Algérie et au putsch des généraux.

Quand j’ai appris ce week-end cette nouvelle provocation, je me suis dit que je n’allais pas rentrer dans ce jeu malsain, marque de fabrique du Maire de Béziers.  Mais la lecture de son discours en intégralité m’a fait changer d’avis. Quel ton, quelle rancœur !

Aujourd’hui, je veux donc dire assez simplement deux choses qui me tiennent à cœur :

D’abord, commémorer la date du 19 mars ne signifie aucunement nier la mémoire des victimes qui ont eu lieu après le Cessez-le feu que ce soit du fait des extrémistes du FLN ou de ceux de l’OAS. Pour moi, se souvenir et j’y suis attaché, c’est s’adresser aux jeunes générations pour qu’elles puissent, elles aussi, inscrire leur identité dans une filiation, une histoire collective, aussi sanglante fusse-t-elle.

Ensuite, être élu de la République française, ce n’est pas être le porte-parole d’une association d’anciens combattants ou d’un courant de pensée, ce n’est pas réécrire l’histoire et ce n’est certainement pas, non plus, attiser les haines et raviver les plaies. Etre maire, c’est veiller au « vivre ensemble » de l’ensemble des habitants d’un territoire pour lequel on a été élu.

Je n’en dirai pas plus si ce n’est, s’il vous plait, « CESSEZ-LE FEU, MONSIEUR MENARD » !

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