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Bonne et mauvaise nouvelles


Mardi, François HOLLANDE rappelait son attachement au modèle de la Sécurité Sociale à l’occasion des 70 ans. Créée le 4 octobre 1945, au lendemain de la seconde guerre mondiale, ce système de solidarité inspiré du Conseil national de la Résistance repose sur un principe relativement simple « chaque travailleur cotise en fonction de ses moyens et reçoit en fonction de ses besoins ».

Pour beaucoup, évoquer la Sécurité Sociale, c’est soit parler de « maladie », soit évoquer les déficits publics.

Pourtant, la Sécurité Sociale, c’est bien plus que cela. C’est bien-sûr l’assurance maladie, mais ce sont aussi les prestations familiales, les accidents du travail, les retraites et la solidarité en faveur des personnes âgées. C’est bien sûr, l’un des piliers de notre république. La Sécurité Sociale, c’est aussi une histoire longue, une histoire d’hommes et de femmes et pour reprendre la citation de Pierre LAROQUE, l’un de ses père fondateurs, elle était destinée à « poursuivre en temps de paix, la solidarité acquise en temps de guerre ». La Sécurité Sociale, c’est aussi l’accroissement du niveau de vie, en particulier pour les plus modestes.

Alors qu’en est-il 70 ans après ?  Un système complexe, oui. Un système qui coûte, oui. Les critiques sont nombreuses et la question redondante des déficits pèsent lourdement dans le débat public.

Mais aujourd’hui, j’ai surtout envie de dire que la Sécurité Sociale est ce formidable système de protection sociale que beaucoup nous envie.

D’ailleurs, cette semaine, dans la présentation du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale, cette « vieille dame de 70 ans » nous révélait une bonne nouvelle : le régime des retraites deviendra excédentaire en 2016. Alors que la branche « vieillesse » accusait un solde négatif de 1,2 milliards d’euros en 2014, elle devrait afficher, l’année prochaine, un excédent d’environ 500 millions d’euros.

Cela s’explique par les différentes mesures (rappelons-nous peu appréciées) des gouvernements FILLON et AYRAULT notamment l’allongement progressif du départ à la retraite de 60 à 62 ans et l’accroissement des cotisations sur la période 2014-2017.

C’est évidemment une excellente nouvelle et il faut s’en réjouir. Cela pour montrer que les efforts consentis par les français ont aussi des résultats concrets.

Malheureusement, l’assurance maladie reste le mauvais élève avec 7,5 milliards de déficit, en hausse de 1 milliard. Des mesures difficiles pour l’hôpital, pour l’industrie du médicament, pour les réseaux de soins sont en réflexion car l’heure des réformes a sonné.

Je sais, par expérience, au Centre Léon Bérard mais aussi à l’Institut Curie que cela sera encore bien difficile sur le terrain mais le maintien de nos valeurs sont à ce prix.

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