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Un pays sans gouvernement…


Depuis le 20 décembre dernier, l’Espagne n’a toujours pas de gouvernement. Les élections législatives ont, en effet, été historiques pour le Royaume. En mettant fin au bipartisme, les Espagnols ont fait émerger des partis nouveaux, Podemos et Ciudadanos, sur l’échiquier politique national.

Depuis la transition démocratique et pendant des années, le PSOE et le PP, équivalent de nos PS et LR, se sont partagés le pouvoir du Parlement (Cortes Generales).

La crise économique et institutionnelle ont fait naitre de nouvelles manières de faire de la politique. Entre un Podemos, issu des rassemblements civiques de la Puerta del Sol et un Ciudadanos crée en réaction au nationalisme catalan, la scène politique fait dorénavant jeu à quatre.

Se pose donc maintenant la question de la gouvernance, et donc celle de la construction d’une majorité pour gouverner, arbitrer. Depuis quatre mois, les « modernes » et les « anciens » s’affrontent et ils n’arrivent pas à se mettre d’accord sans renier leurs engagement, bloquant ainsi le pays. De nouvelles élections législatives auront lieu si aucun accord n’est trouvé d’ici le 2 mai, ce qui est quasi inéluctable.

La crise économique a entraîné la crise politique. La recomposition en marche m’interroge sur la fragmentation politique de nos sociétés entre des partisans du changement à travers de nouvelles formes d’expression populaire et les garants de transformation via les partis historiques nationaux.

D’où viendra le changement ?

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