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Compte administratif de la Ville


Hier, en Conseil municipal, c’est dans une séance particulièrement chargée que nous avons voté le Compte Administratif de la Ville. Je vous livre, ci-dessous, les grands messages que vous pouvez retenir.

Tout d’abord, les dépenses de fonctionnement s’élèvent à 570,5 millions d’euros (personnel, gestion courante…) avec une masse salariale en baisse de 0,7 % (320,7 millions d’euros). Cela dit, le glissement de l’ONL en budget annexe masque une augmentation d’environ 2,5 %.

Dans le cadre des économies nécessaires et des efforts de gestion décidés en matière de fonctionnement, on constate une baisse des subventions pour les associations ainsi qu’une baisse des charges à caractère générale d’environ 1 %.

Concernant les frais financiers, ces derniers sont en hausse (11,9 millions d’euros) mais ils traduisent, en réalité, la renégociation à la baisse de nos emprunts.

Pour rappel, les plus gros postes de dépenses sont la culture, suivie de l’éducation et de l’enfance, des espaces publics et de la solidarité.

Ensuite, concernant les recettes de fonctionnement, elles s’élèvent à 658 millions d’euros malgré une baisse des dotations de l’Etat de 12 %.

La fiscalité directe s’élève quant à elle à 341 millions d’euros (c’est donc ce que payent les lyonnais sur les 570 millions d’euros). A ce propos, on voit que seule Nice prélève moins que Lyon parmi les villes de plus de 300 000 habitants (Marseille : 41,90 - Lyon : 29,83 par exemple pour les taxes foncières que payent les propriétaires). La fiscalité indirecte sur l’immobilier progresse de 4 % (1 million d’euros) ce qui témoigne du dynamisme du secteur.

Du fait des recettes, le budget de la Ville de Lyon a permis une épargne de gestion de 94,5 millions d’euros (+17,2 %) correspondant à quelque chose près à l’investissement de l’année. Notons toutefois que l’épargne nette (moins le remboursement de la dette) ne sera, elle, que de 13 millions d’euros.

Enfin, concernant l’investissement qui, je le dis souvent, est une de nos priorités politiques, on constate que 103 millions d’euros ont, en effet, été dépensés pour rénover, construire et équiper.

Les plus gros postes de dépenses en matière d’investissement sont, dans l’ordre, le sport, les espaces publics, l’éducation, la culture et les solidarités.

Les recettes d’investissement (il s’agit essentiellement des recettes de cession, des subventions et des taxes et TVA) s’élèvent à 25 millions d’euros (soit une augmentation de 11 %).

Pour terminer, la dette de la Ville est aujourd’hui inférieure à celle de 2001 (c’est-à-dire, à l’arrivée à la tête de la Ville de Gérard COLLOMB). Elle s’élève à 421 millions d’euros soit 824 euros de dette pour chaque lyonnais, ce qui est très en-dessous de la moyenne nationale.

Au total, retenons que le budget la Ville s’élève à 673,5 millions d’euros dont 103 millions sont consacrés à l’investissement.

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