Pour votre ostéodensitométrie, un tee-shirt et un jogging feront bien mieux l’affaire que des vêtements classiques. Mais au fait, pourquoi est-il si important de bien s’habiller pour cet examen ? On vous explique tout (et on vous donne les meilleures astuces).
Comment s'habiller pour votre ostéodensitométrie : le guide essentiel
Saviez-vous qu’un simple tee-shirt peut avoir un impact plus important sur vos résultats qu’une nuit de jeûne ? C’est pourtant une réalité avec le scanner osseux moderne. Les vêtements sont le premier filtre entre la machine et la qualité de l’image. La moindre erreur vestimentaire peut annihiler la précision attendue.
Règles générales de préparation vestimentaire
5 règles clés pour ne pas sacrifier votre diagnostic sur l’autel du style :
- Optez pour un tee-shirt sans aucune pièce métallique (zips, boutons, logos métalliques inclus)
- Préférez un pantalon ample, sans fermeture éclair ni rivets
- Enlevez tous les accessoires avant l’examen : montre, bijoux, ceinture
- Gardez vos sous-vêtements simples (pas d’armatures ni d’agrafes métalliques)
- Signalez la présence d’implants ou prothèses au manipulateur
Votre tee-shirt est réellement plus déterminant qu’un jeûne médical ! La moindre fibre métallique peut compromettre la précision de vos résultats.
Vêtements confortables à privilégier
Les champions toutes catégories : coton, lin, matières naturelles sans fils métalliques. Favorisez les coupes larges permettant un positionnement optimal du rachis lombaire ou du col fémoral—zones phares de la DMO. Rien de pire que de devoir repositionner un patient crispé à cause d’un jeans trop serré : certains manipulateurs rapportent jusqu’à 15 minutes perdues par examen mal préparé ! Anecdote édifiante : une patiente portant un jogging synthétique avec un logo métallique a dû voir son rendez-vous annulé immédiatement.

Éléments à proscrire avant l’examen
Tout élément métallique est un ennemi invisible de votre scanner osseux. Ça inclut : bracelets cachés sous les manches, montres « fitness » oubliées au poignet, bretelles à armature discrète. Les artefacts générés par ces éléments peuvent simuler des pathologies ou masquer des lésions réelles (ScienceDirect, 2021). Cas réel : un piercing au nombril non signalé a faussé deux examens consécutifs dans un centre parisien réputé. Résultat : diagnostic erroné et reprise complète de l’examen.
Pourquoi le métal altère la qualité de votre ostéodensitométrie
Impact des fermetures éclair et boucles sur l’image
Les rayons X utilisés en ostéodensitométrie sont implacables : dès qu’ils croisent un métal, c’est la cacophonie pixelisée. Fermeture éclair, boucle de ceinture ou bijou créent des zones de diffusion qui parasitent l’image et sabotent la mesure de la densité minérale osseuse (DMO). À l’Hôpital Américain de Paris, un cas d’école : une patiente avec un simple bouton métallique sur son legging a généré des artefacts si intenses que le manipulateur a cru à une fracture…
Voici un tableau comparatif basé sur des retours de centres spécialisés :
Source métallique | Impact typique sur DMO | Gravité de l’artefact |
---|---|---|
Fermeture éclair | Zone d’ombre, chiffre faussé | Élevée |
Boucle ou attache | Déformation du tracé osseux | Importante |
Bijou (collier, piercing) | Tache blanche simulant une lésion | Potentiellement critique |

Risques d’artefacts et de faux diagnostics
Le vrai danger ? Un artefact métallique peut simuler une déminéralisation ou masquer un signe pathologique. Résultat : diagnostic biaisé. Des études récentes le prouvent : 3 % des diagnostics d’ostéoporose seraient attribuables à des erreurs d’interprétation causées par des artéfacts métalliques ignorés. Le plus surréaliste ? Le cas documenté d’un patient portant un pendentif discret, ressorti avec une DMO effondrée – alors qu’il avait une ossature normale.
« J'ai vu un patient diagnostiqué ostéoporotique à tort à cause d’un simple bouton métallique sur sa chemise. » - Radiologue expérimenté
Impossible de surfaire : la moindre négligence transforme le scanner osseux en jeu de hasard. Impossible aussi d’incriminer uniquement le matériel médical : la rigueur commence AVANT l’examen.
Préparation à l’examen : au-delà des vêtements
Hygiène et confort pour une séance sereine
Arriver à une ostéodensitométrie sans préparation adéquate ? Mauvaise idée. Arrivez propre, douché, et portez des vêtements propres (c’est le minimum syndical). Oubliez le parfum qui embaume la salle ou la sueur post-gym : le confort du manipulateur et la stérilité du matériel sont aussi en jeu. Restez à jeun léger (au moins 2 heures sans repas lourd), sauf consigne médicale contraire—inutile cependant de faire un vrai jeûne : la précision des machines modernes s’en moque royalement !
Signalez sans détour toute prise de pilule contraceptive, un test de grossesse positif ou vos antécédents de fracture osseuse—ces détails changent les recommandations et l’interprétation. Anecdote réelle : une patiente ayant omis de signaler un test de grossesse positif a retardé tout un service pendant 30 minutes pour des raisons de sécurité.
Précautions alimentaires et médicamenteuses
Certains croient pouvoir cacher leurs traitements… Mauvais calcul ! Les médicaments type corticoïdes ou les maladies inflammatoires chroniques modifient la densité osseuse — parfois radicalement. Le médecin devra tenir compte de ces facteurs sous peine d’un diagnostic trompeur. L’alimentation juste avant l’examen n’influera pas franchement votre DMO, mais évitez le calcium en complément massif dans les 24h : inutile de brouiller les pistes ! Soyez brutalement transparent sur vos traitements—l’omission vous coûtera cher.
Objets à apporter le jour J
Voici ce que tout patient pragmatique doit prévoir :
- Carte Vitale
- Ordonnance motivant l’examen
- Dossier médical complet (incluant anciens clichés d’ostéodensitométrie)
- Justificatif d’évènement pertinent : ménopause, cancer, fractures antérieures…
- Carte ameli.fr
- Formulaire RGPD rempli si demandé par le centre
Oublier ses documents, c’est risquer un report ou un examen incomplet. Ne comptez pas sur la mémoire du système informatique pour rattraper votre étourderie !
Déroulement concret de votre ostéodensitométrie
L’ostéodensitométrie est une imagerie extrêmement sensible : chaque geste et chaque minute comptent. Voici la réalité brute—sans filtre.
Zones scannées : rachis lombaire, fémur, poignet
Checklist indispensable pour un examen complet et pertinent :
- Rachis lombaire : repère clé pour détecter l’ostéoporose précoce – c’est LE site de référence (la plupart des fractures vertébrales passent inaperçues sans cette mesure)
- Col du fémur : essentiel pour prédire le risque de fracture de la hanche, capitale après 60 ans — c’est LA zone qui décide d’un traitement remboursé ou non
- Poignet (avant-bras distal) : réservé si les autres sites ne sont pas exploitables (antécédents chirurgicaux, prothèse)… mais négligé par beaucoup à tort !
Durée, positionnement et sensations du patient
Préparez-vous : 10 à 15 minutes, mais il suffit qu’un patient gigote ou respire trop fort pour tout fausser. La position ? Allongé sur une table rigide, jambes parfois surélevées. Sensation étrange d’immobilité : certains paniquent, alors qu’il ne s’agit que d’être statique sans douleur ni injection (malaises signalés chez les anxieux – anecdote réelle : une patiente a cru faire un malaise vagal… C’était son soutien-gorge avec armature qui l’empêchait de respirer à plat !).

Interprétation des résultats (DMO)
Les résultats s’expriment en T-score : compare votre densité osseuse à celle d’un adulte jeune en pleine forme. Références :
- T-score ≥ –1 : normal (retenez-le, c’est rare passé 60 ans…)
- Entre –1 et –2,5 : ostéopénie (",fragilité", pas encore catastrophique)
- T-score < –2,5 : ostéoporose — seuil officiel pour remboursement sécurité sociale et traitement anti-fracture (source : Vidal)
Être dans le vert ne garantit rien si la technique était bâclée ! Questionnez la méthode avant d’accepter un résultat trop optimiste ou trop dramatique.
Foire aux questions sur la tenue et les accessoires
Puis-je garder mes bijoux ou montres ?
Que faire si j’ai un implant ou un stérilet ?
Pas de passe-droit pour les dispositifs internes : tous les implants métalliques (prothèses articulaires, vis orthopédiques) ou stérilets doivent être signalés explicitement au radiologue avant la séance. Même si ces objets sont courants en médecine moderne, ils gênent parfois l’interprétation fine des mesures, surtout près du bassin. En cas de doute, exigez que ce soit noté dans le dossier technique : nombre de faux diagnostics sont dus à un oubli d’information sur le matériel interne !
Solution de repli si j’oublie ma tenue adaptée
Une erreur vestimentaire le jour J ? Pas de drame. Presque tous les centres sérieux fournissent une blouse à usage unique, stérile et sans métal. N’attendez pas qu’on vous l’impose : réclamez-la dès votre arrivée, c’est la marque des initiés.
Conclusion : arrivez prêt et détendu à votre examen
Aucune excuse : une tenue vestimentaire adaptée est essentielle pour garantir un diagnostic fiable. Gardez-le en tête — aucun bijou, aucune pièce métallique ne doit saboter votre ostéodensitométrie. Même une erreur minime, c’est une image faussée et potentiellement un traitement à côté de la plaque. Pour des recommandations officielles et encore plus de détails pratiques, filez sur ameli.fr.