Formations sanitaires et sociales - Thierry PHILIP par groupepsrhonealpes

Les primaires se terminent et nous voici tous rassemblés derrière notre candidat, fiers du succès populaire, certains que le débat a montré d’abord les convergences et désireux d’oublier vite les dérapages, qui de toute façon étaient des escarmouches comparées à ce qui s’était passé entre Obama et Clinton aux USA.

Les primaires ont un beau vainqueur, celui que je soutiens depuis 2007 et auquel j’accorde mon entière confiance.

François Hollande, c’est l’ancien premier secrétaire de notre parti. C’est l’homme de la parité, de la laïcité, de la place faite à la diversité parmi nos élus. François Hollande c’est l’homme qui a préféré l’Europe à sa carrière personnelle, c’est enfin celui qui a sauvé le PS après le cataclysme de 2002.

François Hollande, c’est aussi celui qui a su prendre de la distance par rapport au PS pour aller à la rencontre des Français. C’est l’homme qui fait de la jeunesse et de l’éducation, la priorité absolue.

François Hollande c’est celui qui dès 2007 a fait de la réforme fiscale la réforme de la justice citoyenne. C’est l’homme qui dit que la croissance, il ne faut pas aller « la chercher avec les dents » mais en Europe avec nos partenaires en instituant une fiscalité écologique rééquilibrant les échanges mondiaux aujourd’hui déséquilibrés comme Arnaud Montebourg l’a bien expliqué.

François Hollande, c’est l’homme de l’évolution écologique indispensable avec d’abord l’enjeu des économies d’énergies et ensuite l’enjeu des circuits courts et des emplois verts.

François Hollande c’est surtout l’homme du rassemblement des candidats de la primaire. C’est « le fils spirituel » de Delors et de Jospin. C’est celui qui comme François Mitterrand va réunir son camp puis élargir ce camp pour amener la Gauche à la victoire en mai 2012

Changer la vie de nos jeunes et de nos quartiers,  changer le rapport à l’énergie et à l’économie et surtout nous amener à ce jour du mois de mai où mon post pourra s’intituler : la gauche enfin !!

Je vais revenir sur ce premier tour des primaires, d’abord pour me réjouir de la mobilisation : 2,5 millions de personnes qui se déplacent (merci la météo !) pour voter à une primaire, cela était inimaginable il y a quelques mois encore. Il  sera difficile de désigner autrement un candidat désormais. Comme il sera impossible pour les petites formations d’organiser une telle manifestation, je crois qu’indirectement, les primaires ouvertes vont renforcer le bipartisme.

En second lieu, il est probable que les autres formations de gauche ont pu amplifier certains résultats. L’un des responsables d’EELV a expliqué que ses troupes avaient massivement voté pour Montebourg et pour Aubry. Si Mélenchon a donné la même consigne, cela peut jouer pour renforcer la composante à Gauche du PS. Est-ce critiquable ? Après tout si la gauche veut gagner, il faudra bien qu’un jour elle arrive, avec toutes ses composantes à s’unir autour d’un candidat.

Ma troisième remarque concerne Ségolène : je l’ai soutenue sans réserve en 2007. Je l’ai également soutenue à Reims. Je suis triste pour elle car elle ne mérite pas ce faible score. Elle a apporté des idées à la Gauche en ne craignant pas d’ouvrir des brèches dans le politiquement correct socialiste.

Enfin, je redoute comme la peste l’affrontement et le résultat tiède (52/48) du second tour. Rien ne serait plus détestable qu’une opposition violente entre les deux camps (deux camps ou deux tendances ?) alors même que les différences sont infimes. Ce serait un grave échec qui en appellerait immédiatement un autre en mai. J’ai encore en tête le faible engagement des élus du PS derrière Ségolène. Cela nous a handicapés en 2007. Je ne veux pas non plus recommencer l’affrontement du congrès de Reims.

La Gauche doit être sérieuse jusqu’au bout, sinon, ce sera une nouvelle défaite assurée.  Dans le respect des deux candidats, il faut voter pour celui qui aura le plus de chance de battre Sarkozy et dans ce cadre, je vote sans hésitation pour François Hollande.

Combien de fois, durant la première guerre mondiale, nos aïeux ont fait appel au sursaut national, capable de culbuter l’ennemi dans un grand élan de bravoure. Combien de centaines de milliers de jeunes hommes y ont laissé leur vie ? En règle générale, je n’aime pas que le sport ou la politique utilisent ces mêmes ressorts.

Depuis, l’humiliation de l’équipe de France de rugby, battue par la modeste équipe du Tonga, samedi dernier,  les mots guerriers sont revenus dans la bouche des médias mais aussi des entraineurs. La « bataille » contre l’équipe d’Angleterre, rival historique, était annoncée depuis une semaine. Ce fut un véritable affrontement de deux équipes blessées.  Les joueurs français jouèrent justes et de manière appliquée en première mi temps. La seconde mi-temps fut davantage anglaise mais au final, l’équipe française moribonde remporte ce match et glisse en demi-finale de la Coupe du monde de rugby.

La Gauche, divisée depuis des années, championne des matches intermédiaires mais qui a perdu les 3 dernières élections présidentielles, aborde l’élection de 2012 avec envie. Après l’arrestation de DSK, tout semblait fichu. Et puis, devant des millions de Français, la Gauche donne une leçon de démocratie, abordant sans tabou ses différences dans la clarté. Sera ce suffisant pour gagner ? Je ne le crois pas. Le succès de la participation est une première victoire ; je commenterai les résultats demain.

Mais la Gauche a gagné, avec ses primaires, la première mi-temps. Mais Sarkozy et son clan restent très puissants. Ils mettent tous les candidats gênants au tapis, en utilisant la pression et l’intimidation. Je crains que faute de solidarité au sein de la Gauche, Sarkozy gagne sur le fil. Ce qui serait une catastrophe pour nos valeurs et pour notre pays.

God save the blues…

La Primaire concerne tous les citoyens inscrits sur les listes électorales avant le 31 décembre 2010. Les bureaux de vote seront présents dans le maximum d’endroits. Sur la carte proposée , vous pourrez trouver le bureau de vote qui correspond à celui où vous aller voter d’habitude. Pour y arriver simplement, une fois sur la carte du Rhône, agrandissez le secteur dans lequel vous votez (avec le +), cliquez sur le secteur et sur la gauche vous pourrez découvrir votre lieu de vote.

Que faire le jour du scrutin ?

Payer UN €uro au minimum et signer un engagement qui a pour but d’éviter que les électeurs de droite viennent voter : « Je me reconnais dans les valeurs de la Gauche et de la République, dans ce projet d’une société de liberté, de justice et de progrès solidaire ».

Le vote par procuration n’est pas possible.

Que ferons-nous des fichiers ?

En accord avec la CNIL (Commission Informatique et Liberté), ils seront détruits sous contrôle d’un huissier de justice.

Qui se présentent ?

Six candidats sont en lice : 5 sont membres du parti socialiste (François Hollande, Martine Aubry, Manuel Valls, Arnaud Montebourg, Ségolène Royal) et le sixième candidat est le président du parti radical de Gauche, sénateur et président du conseil général de Tarn et Garonne, Jean-Michel Baylet.

Pour ma part, je me suis engagé derrière François Hollande. Tous ensemble, jouons le jeu de la démocratie !

Lundi dernier, je présentais au vote du Conseil communautaire du Grand Lyon une délibération sur le futur système de traitement des déchets et ce, à l’horizon 2030. Cette délibération a été votée à l’unanimité par l’ensemble des groupes politiques. Compte tenu des enjeux techniques, environnementaux, économiques et sociaux du sujet et du fait du travail mené par les élus et les services, il faut s’en réjouir.

Sur le fond, il s’agit d’un choix stratégique essentiel qui engage les générations futures : En effet, de façon prospective, il fallait qu’on arrive à répondre à trois questions majeures :

• 1ère question : combien de déchets produirons nous en 2030 par habitant ? est-ce que le type des ces déchets va évoluer et quelle sera la population du Grand Lyon en 2030 ?
• 2ème question : comment faire avec ces déchets et quelle sera la part respective du recyclage matières, de la valorisation énergétique et de l’enfouissement.
• La 3ème question est celle de l’incitation au tri.

Sur la forme, nous avons fait le choix d’un processus décisionnel innovant intégrant une véritable démarche d’écoute, d’échange et de concertation. Pour aboutir à un scénario, j’ai présidé, avec Jacky Darne, un groupe de travail composé de représentants de chaque parti politique afin de réfléchir ensemble au futur système de traitement. Entre mai 2010 et juin 2011, nous nous sommes réunis 9 fois au cours desquels nous avons été amenés progressivement à nous prononcer sur la définition précise des scénarii de traitement à privilégier pour le Grand Lyon. Nous nous sommes déplacés pour voir sur site les différents équipements de traitement en marche en France et en Europe.

Nous avons également souhaité associer à cette décision  les avis et remarques de la société civile, réunie dans un groupe mixte avec des membres du Conseil de développement et de la Commission consultative des services publics locaux (CCSPL). Là aussi, des réunions ont été menées avec des experts qualifiés et lors de visites pour aboutir à une contribution finale.

Ce vote unanime est le fruit d’une réflexion collective et partagée et révèle l’importance du dialogue et de l’écoute et j’en suis très heureux.

J’ai évoqué hier le mariage de Chaineze et de Yann. J’aimerais y revenir un peu…

Ils sont amis de longues dates, engagés et militants tous les deux, anciens présidents de l’UNEF Lyon, ce qui justifiait la venue et la présence de Bruno Juillard, l’ex patron de l’UNEF,  pour célébrer la cérémonie civile aux côtés de l’élue communiste de Vénissieux. Dans la salle, beaucoup de jeunes et de moins jeunes élus ou militants, et beaucoup de drapeaux UNEF à la sortie.

Pourquoi ce post sur un mariage ? Parce qu’il est remarquable de ce que peut faire l’amour « plus fort que tout » qui a réunit ces deux jeunes gens. Elle, musulmane, lui, juif… pas facile de s’unir aujourd’hui sans renier son passé, pas facile de dépasser les réticences des familles et des amis, pas facile de construire son avenir quand la haine envahit l’avenir  à quelques milliers de kilomètres depuis des décennies.

Un jour, durant la campagne des cantonales, Yann m’avait parlé de leurs difficultés. Il était heureux d’être arrivé à organiser cette union cet été. J’avais fait la connaissance de Chaineze lors d’un match de rugby. Elle est magnifique, intelligente, vive. Sans être expert dans ce domaine, il était évident qu’ils étaient faits l’un pour l’autre. Patiemment, l’amour a eu raison de tout. Et c’est heureux.

Que les vents leur soient favorables !

Ce week end a commencé pour moi, comme pour beaucoup d’amis lyonnais, par le mariage très sympathique de Chaineze et de Yann, mon directeur de campagne des Cantonales. Première cérémonie vendredi à la mairie de Vénissieux, avant le couscous de samedi et la cérémonie juive de dimanche. J’y reviendrai demain.

Samedi, ce fut du sport et le forum des associations du 3^ème sous un soleil de plomb, véritablement estival. Sans doute pour fêter le mariage de nos jeunes amis, l’équipe de France de rugby a battu laborieusement une équipe nationale japonaise méconnaissable et surprenante de force et de vivacité, de ténacité et de rapidité. Les questions de l’entraineur sur la valeur de l’équipe de France contrastent tellement avec le déni permanent des années Domenech ! Après avoir quitté le forum très vivant, coloré, animé, avec la présence d’une centaine d’associations mais aussi du vice champion du monde du 4×100 mètres en athlétisme (Emmanuel Biron), je suis parti à St Etienne d’abord à la mairie puis au stade. A la mairie, le maire a remis la médaille d’or de la ville à l’équipe de 1976 : il n’est jamais trop tard pour bien faire ! Puis, direction le stade, voir l’ASSE contre Lille. Mauvaise soirée…

Côté politique, je suis surpris par l’attitude de l’UMP en plein désarroi. D’un côté, l’UMP organise un meeting à Nice pour « concurrencer » les journées nationales du FN. Concurrencer ?… De l’autre, Yves Bertrand, ancien patron des RG estime qu’il faut réconcilier le FN et l’UMP dans une même droite. Je me souviens également des déclarations de NKM lors de son débat contre Marine Le Pen, cette semaine, « tout nous sépare… ». Comprenne qui pourra !

Enfin, je ne veux pas achever ce post ce soir sans évoquer brièvement le triste anniversaire du 11 septembre 2001. Nous restons tous effondrés et pétrifiés par la sauvagerie de ces actes fous.

Et tellement loin de l’acte d’amour offert par Chaineze et Yann !

« La solidarité est un lien d’engagement et de dépendance réciproques entre des personnes ainsi tenues à l’endroit des autres, généralement des membres d’un même groupe liés par une communauté de destin (famille, village, profession, entreprise, nation, etc.). » (source Wikpédia)

J’ai été chef de service d’une unité médicale. La solidarité entre les membres de cette équipe allait de soi. Elle était mise à rude épreuve parfois lors des échecs thérapeutiques. Nous discutions avec les soignants, cela renforçait nos liens pour gagner ensemble la fois suivante. Comme Directeur Général du CLB, je n’ai pas eu d’approche différente de cette notion de solidarité. Il fallait imaginer, construire, résister ensemble. Et quand l’un d’entre nous avait une grosse difficulté, le job du staff était de resserrer les coudes, autant que nous le pouvions pour permettre de franchir le cap.

Comme élu, le mot solidarité est certainement moins facile à décliner. Il est plus large, déjà, parce qu’il s’adresse à toute la population. Il est plus « diffus » : la notion d’équipe ou de groupe avec les administrés du 3^ème est plus difficile à imaginer. Certaines décisions peuvent générer des clivages, voire des oppositions, qui rendent difficile la marche en avant de tout l’arrondissement. Cependant,  la solidarité reste une valeur qui guide mon action : solidarité avec les plus faibles, les malades, les personnes âgées, les exclus, etc. Solidarité avec ceux qui viendront demain aussi.

Lundi dernier, j’ai fêté la rupture du jeun, rue Baraban, avec Guy et Abdel. L’ambiance y était chaleureuse et détendue. J’étais également au Yom Kippour, aux vœux des échevins, au déjeuner des Arméniens, etc. Et à chaque fois, je rappelle les valeurs essentielles de notre « vivre ensemble » : solidarité, laïcité…

J’entendais encore ce week end certains UMP appuyer sur les différences. Les petites phrases qui rappellent les politiques d’impuissance, d’exclusion et d’injustice.  Quand il faudrait bien au contraire se rassembler.

De retour de La Rochelle, j’ai retrouvé un rythme un peu agité, j’en conviens, mais j’aime bien. Même si, du fait du recours lié à ma victoire aux élections cantonales, les responsabilités régionales sont encore là « en sus ». J’ai travaillé du reste lundi avec Jean Jacques Queyranne sur ma délégation et sur la suite (probablement octobre ou novembre).

Après une après midi de travail au CLB, j’ai assisté à une magnifique soirée à l’hôtel de ville où nous recevions des équipes sportives de très haut niveau (OL, OL féminine, hockey, basket, rugby, volley). Beaucoup de trophées et je retiens la joie de Gérard Collomb lorsqu’il a reçu le ballon de la finale de la Coupe d’Europe, remportée par l’OL féminine !

Mardi, travail sur des dossiers et le soir, un grand plaisir de retrouver les élus du 3^ème, tous bronzés et reposés. Il le faut car les élections vont être dures. Un grand plaisir également de retrouver mon immense chef d’orchestre, Anna, qui coordonne tous mes plannings. Un peu de football, le soir avec la victoire de St Etienne en coupe de la ligue. Et puis jeudi, départ pour Paris, journée chargée : Conseil d’Administration d’Amorce qui réunit 500 collectivités autour du sujet des déchets et de l’énergie. Encore une occasion de constater la supercherie de ce gouvernement en matière de réalisations. L’après midi et le soir, meeting avec François Hollande. Il est plein d ‘énergie, d’espoirs, les propositions sont de plus en plus affutées. On sent que cela commence à fonctionner dans la perspective des primaires et au-delà, des présidentielles.

Et le vendredi, on finit par du lourd : Conseil Général, puis séminaire de rentrée avec Gérard Collomb, fête des voisins (tardive) à Montchat et surtout, surtout, …, l’anniversaire de ma 3^ème petite fille Alix, qui est en pleine forme.

C’est donc reparti plein pot. Et vous ?

La Rochelle, c’est aussi du travail et si cela intéresse quelqu’un, je n’ai pas séché la séance d’ouverture (moi !). Je me suis concentré aussi sur les échanges autour des premiers mois après les présidentielles, avec L. Fabius, puis sur l’Europe et ses enjeux, avec Martine Aubry et enfin sur la croissance avec Gérard Collomb et F. Hollande.

J’ai fait une belle provision de livres : le Rêve français, bien sûr, mais aussi la très bonne analyse de Najat sur comment décrypter le FN : je vous le recommande.

Et puis bien sûr, il y eu quelques escarmouches dans la perspective des primaires. Mais en même temps, est-ce évitable si on veut montrer sa différence ? Et un petit dérapage est vite là et très amplifié par les médias, ce qui fausse un peu ces journées. Je suis aussi allé à l’Oratoire, une très belle salle historique, mais beaucoup trop petite pour les nombreux supporters de F. Hollande. La rue dehors était également noire de monde. F. Hollande était au milieu de la salle émergeant comme un chef d’orchestre de la fosse. Son discours  a été très « présidentiel », pour celui que les sondages donnent très nettement en tête, avec un leitmotiv, celui de faire voter le maximum de personnes dès les primaires.

En résumé, les primaires sont lancées mais avec la conscience qu’il faut gagner en mai 2012, ce qui impose de ne pas se déchirer en octobre. C’est un pari, c’est tout l’enjeu !

Les médias ont montré des effets très grossissants et déformés des journées de La Rochelle ; en tous les cas, je peux vous assurer que je n’ai pas vécu les mêmes journées que les reportages  les  ont présentées.

La Rochelle, c’est d ‘abord et avant tout, un moment convivial et d’amitié près de la mer et des bateaux ; c’est une ville magnifique et animée, avec un air de vacances et un temps plutôt breton que fin d’été. Jeudi soir, après un bain dans un océan à marée basse, caillouteuse et chaude, j’ai diné avec les élus régionaux. En effet, nous étions tous au séminaire sur la décentralisation, qui est au cœur de notre projet : j’en parlerai dans les semaines à venir. Il y avait là les sympathisants de tous les candidats, dans une ambiance très bon enfant. En sortant, nous avons rencontré un François Hollande en très grande forme.

Vendredi, petit déjeuner avec mon ami JF Debat, le maire de Bourg en Bresse, qui soutient François Hollande, puis collation avec quelques amis, rencontre rapide avec A. Montebourg, dont j’admire la mécanique intellectuelle, puis dîner avec le maire de Tarare, le porte parole de la campagne de Manuel Vals, qui est venu nous saluer et casser un verre (blanc) !

Suite demain…

D’abord la chute de Kadhafi. Elle est imminente. Celui que Sarkozy avait reçu en décembre 2007, demeure introuvable. J’ai retrouvé la poignée de mains entre les deux hommes (cf. la video). Récemment, le leader libyen avait été étonné par l’agressivité de Sarkozy, qu’il avait traité d’idiot. Son fils avait parlé de financement de la campagne électorale. La page se tourne, elle n’est pas glorieuse pour Sarkozy même s’il a participé à la chute du dictateur.

Ensuite, la fin probables des poursuites contre DSK. J’avais été ébranlé par cette affaire alors que j’étais au Pérou. « Incroyable et violent » avaient été mes deux mots. Le lynchage médiatique planétaire mais aussi l’obsession de certains médias français à le trainer dans la boue m’ont profondément touché. Pourquoi tout cela ? Et la présomption d’innocence ? Je suis heureux de ce dénouement qui va embarrasser beaucoup de monde. Et la question du complot sera inévitablement ré abordée. Ce serait logique.

Enfin, loin de Sarkozy, la 3^ème bonne nouvelle concerne le poumon de verdure du 3^ème : le parc Champbovet est un espace vert sur les hauteurs de Lyon. Propriété des Hospices Civils de Lyon, nous nous étions engagés à ce qu’il ne soit pas constructible et que le bail avec la ville soit renouvelé pour 15 ans (en incluant en particulier les jardins dits portugais). Après des mois de négociations avec les HCL, le dossier avance de manière positive. J’espère même que, grâce aux HCL, nous pourrons disposer d’une crèche, à la lisière du parc. Et peut être que ce parc sera acheté un jour pas la ville ? Je continue d’agir dans ce sens et j’ai bon espoir d’y arriver un jour !

3 bonnes nouvelles et un panier de dattes sur mon bureau ce soir, clin d’œil d’une amie chère de passage. Une bonne journée, en somme !!

Dans le 3^e, j’ai la chance d’être maire d’un arrondissement qui compte beaucoup de structures importantes non seulement pour la ville mais aussi pour l’ensemble de l’agglomération.

C’est le cas avec la gare de la Part-Dieu. Les réflexions menées autour cette gare dans le cadre du grand projet « Lyon part-Dieu » sont passionnantes. A terme, l’idée est de faire émerger une gare « place publique », accueillante et ouverte. Cela passera notamment par la démolition annoncée de l’immeuble situé au centre de la place Béraudier et le réaménagement de la place de Francfort. Mais les problèmes de saturation se posent dès aujourd’hui. Dimensionnée à l’origine pour 35 000 visiteurs, ce sont maintenant plus de 120 000 voyageurs journaliers qui transitent ici !

Des travaux d’aménagements avaient été réalisés en 2009 et d’autres sont en cours pour libérer les allées et faciliter les flux à l’intérieur de la gare.

Mais le plus important consiste à faciliter l’accueil des trains par la construction d’un quai supplémentaire construit sous maîtrise d’ouvrage de Réseau ferré de France depuis février 2011. En plein cœur de la Part-Dieu, un chantier colossal, conduit de nuit, quasiment invisible, et qui est mené sans interruption du trafic ! Une véritable prouesse qu’il faut saluer et que RFF présente dans cette vidéo très bien faite que je vous invite à découvrir.

Ce matin, avec Philippe, l’adjoint aux seniors, et 50 personnes âgées (pas tant que cela en définitive !) départ pour le Lac du Bourget dans le cadre des sorties estivales, destinées à lutter contre l’isolement.

Elles (majorité de femmes), arrivent timidement aux arrêts indiqués, la feuille d’inscription dans la main, avec une petite crainte de ne pas voir leur nom sur la liste. Un nom et prénom inversé, et c’est un court moment de panique. D’autant que les autres continuent de monter dans le car. En définitive (et comme à chaque fois), nous retrouvons l’erreur sur le listing et grâce à deux désistements, nous pouvons emmener une personne avec son amie non inscrite.

Ces voyages ne sont pas de très grandes aventures mais ils permettent à chaque personne de se libérer de ses contraintes une journée, d’être avec de la compagnie, de découvrir de nouveaux lieux. Et d’ailleurs Philippe donne le LA dès la sortie de Lyon : pas question de bougonner, il faut être heureux, quitte à se forcer, toute la journée. Et je dois reconnaitre que l’ambiance se met au sourire assez rapidement.

Arrivés à Chanaz (si vous ne connaissez pas, c’est une perle de la Savoie, à la pointe du lac du Bourget), on va tous déguster les cafés d’une petite brulerie : sous nos pieds, le canal de savières coule paisiblement avant de rejoindre le Rhône. On traverse tranquillement le village, Philippe compte et recompte, il en manque 2… Ce sera une constante de la journée. Pas de panique. Et nous filons sur le lac pour une mini croisière : des couleurs pures merveilleuses. Tout le monde se tait et admire. Que dire ? Des personnes qui s’émerveillent de ce spectacle et qui partagent leur joie, c’est rafraichissant, non ?

Et côté fraicheur, je vous assure que nous étions mieux sur le lac que sur Lyon, ce soir.

Ca y est, je suis revenu au travail ce matin comme de nombreux Français, enfin, ceux qui ont pu partir. Les vacances, c’est traditionnellement le temps de la coupure ; c’est une chance quand elle arrive. Cette année, la météo a gêné beaucoup de vacanciers. Mais surtout l’actualité ne s’est pas arrêtée. Difficile de débrayer vraiment.

Comment  ne pas réfléchir sur la crise et ses nouveaux soubresauts. La Société Générale qui plonge de 15% parce que certains analystes étrangers auraient mal lu des articles du Monde… Des dizaines de milliards qui s’évaporent en quelques heures dans le monde puis brusquement, l’embellie boursière. La dette ou la grande peur ! Cela fait bientôt 4 années que je tiens ce blog, et c’est un thème que j’ai abordé à maintes reprises.
Je suis sensible à la tardive prise de conscience de Sarkozy et de son gouvernement sur ce sujet. Le principe de la règle d’or, présenté par ce président bling bling, c’est un peu la parabole de l’enfant prodigue… à l’envers : c’est l’enfant prodigue qui accueille sa famille et qui lui propose de se serrer encore la ceinture parce qu’il a dilapidé leurs biens.

Décidément, entre la météo et l’actualité, drôles de vacances car vraiment  il y a eu beaucoup d’évènements.

A tous bonne rentrée.

Lundi matin, j’ai eu l’occasion de faire le tour des projets de logements sociaux menés par Grand Lyon Habitat sur l’arrondissement.

Toujours satisfaisants de voir nos décisions prises se réaliser « dans le dur » et constater les constructions en train de se faire, surtout dans le domaine du logement social.

Réhabilitation d’un immeuble « bourgeois » cours Lafayette, construction neuve d’un immeuble pour une cinquantaine de logements à la ZAC de la Buire, construction d’un immeuble plus petit pour 15 logements rue Feuillat, résidence étudiante en lien avec le CROUS, etc.

Loin des grandes barres situées en banlieue des années 70, ces projets au cœur de notre arrondissement témoignent, je crois, des progrès que l’on a fait dans la qualité des logements sociaux qui sont réalisés. D’ailleurs, peu de personnes le savent mais 70 % des Grand Lyonnais sont éligibles au logement social !

Dans ma fonction de maire d’arrondissement,je suis fréquemment confronté aux besoins en logements des habitants. Nous nous sommes fixés pour but en début de mandat de créer 1 000 logements sociaux dans le 3^e sur le mandat 2008 -2014, et ce dans un VRAI souci de mixité sociale.

Je crois qu’on va y arriver et je crois qu’on ne peut que s’en réjouir !

L’Ardéchoise est la plus grande course de  cyclotourisme du monde. Fondée en 1991, par un groupe de bénévoles, elle a débuté avec moins de 200 participants. Depuis, ces bénévoles ont créé 9 postes permanents et mis l’Ardèche en fête chaque année, à la fin juin. La chambre de commerce de l’Ardèche a estimé à plusieurs millions d’euros les retombées pour le département.

Samedi, pour le 20^ème anniversaire, nous étions 16 000 courageux sous l’orage, puis une pluie battante et un froid glacial ! Et plus extraordinaire, il y avait 7000 bénévoles ! En fait, c’est toute l’Ardèche qui accueille. Chaque village est en fête avec décorations et musiques le long de la route. Les ravitaillements sont offerts, cerises, cafés, sandwichs au picodon, le fromage ardéchois, sandwichs à la crème de marron bien sur, oranges et bananes…Et le plus extraordinaire, c’est un village de 15 habitants qui comptent 100 bénévoles parce que toutes les familles et les amis sont réunis pour ces jours de fêtes.
Samedi, c’était ma cinquième « Ardéchoise » très spéciale, car à l’occasion du vingtième anniversaire, l’équipe des organisateurs avait décidé d’aider la recherche du centre Léon BERARD. Jeannie LONGO, la championne exemplaire était la marraine de l’opération ; elle a passé la journée à saint Félicien, lieu du départ et de l’arrivée. Le soir avec un de mes fils, nous avons diné avec toute l’équipe de bénévoles autour de Gérard MISLER, le fondateur, et les anciens champions qui l’aident Bernard VALLET, Bernard THEVENET, Charly MOTTET et d’autres moins connus tel que Mauricio FONDRIEST ancien champion du monde également présent.

Samedi, lever très tôt, à 5hpour moi (plus tôt encore pour d ‘autres), et après un solide petit déjeuner, départ a 7h30, avec plusieurs distances et trajets possibles. J’ai choisi « le doux », dont le nom vient de la rivière que l’on suit, mais que les cyclistes appellent « la douce », car c’est la distance la plus courte avec seulement 88km et deux cols difficiles.
Après l’orage matinal, il a plu, il a fait un froid de canard dans les descentes, mais le soleil était dans nos cœurs ! Charles André a fini dans les premiers des 80 coéquipiers  de l’équipe Léon BERARD, tous avec un beau maillot orange, en compagnie d’une personne malade qui avait fini sa chimio, il y a 3mois ! Tout cela à 23km/h de moyenne, ce qui est bien car en Ardèche, il n y a jamais de plat, et les faux plats sont toujours montants ! Marie, chercheuse eu CLB, qui faisait sa première sortie en vélo et sur un VTT tout neuf, a réussi à finir également malgré sa peur des descentes. Pour ma part, je suis arrivé après 4h20 de course, à presque 20km/h, ce qui était au delà de mes objectifs.

Le soir devant 10000 cyclistes, le professeur Sylvie NEGRIER, directeur du centre Léon BERARD a reçu un chèque de 75300 euros, de l’Ardéchoise, tous les coureurs ayant fait un don.
Les ardéchois sont fantastiques, l’Ardèche est rude mais si belle : Allez tous en Ardèche !

Ce soir, nous avons une présentation du projet Part Dieu, par Gérard Collomb. Je me rends compte que j’ai oublié d’évoquer  ici la rencontre des habitants du 3^ème avec le maire de Lyon et ses adjoints, il y a 10 jours, au sujet de la transformation de Lyon depuis dix ans. Soirée très intéressante !

Nous avons fait état des grandes réalisations et mais aussi des évolutions à venir : les Berges d’abord, l’axe Moncey avec l’évolution progressive des espaces publics, la très prochaine perspective de Garibaldi, le grand projet Part-Dieu mais aussi le nouveau quartier de la Buire en passant évidemment par Montchat et la reconversion des friches industrielles. Nous avons aussi évoqué nos politiques au profit de la petite enfance, des séniors et celles en faveur du sport, des espaces verts…

Ces réunions nous permettent à nous, élus,  d’informer, d’expliquer, d’écouter et d’échanger et ils permettent aux habitants de questionner, de faire préciser, de critiquer l’action publique. Evidemment, certains profitent de cette occasion pour évoquer  les nuisances qu’ils ressentent dans ces évolutions, d’autres, moins nombreux, soulignent les évolutions positives de leur quartier.  Certaines critiques sont parfois dures voire injustes à entendre, d’autres sont justifiées. Certains problèmes évoqués lors de ces rencontres peuvent être résolus rapidement, d’autres ne le seront pas,  car ils relèvent du civisme, du savoir-vivre et du vivre ensemble. Et là-dessus, nous n’avons pas de baguette magique pour transformer les comportements et faire évoluer les mentalités rapidement.

Je suis persuadé que ces réunions publiques sont des temps forts de la politique locale. Elles mettent en lumière, dans un temps très court et sans artifice, la réalité de terrain que les citoyens ressentent au quotidien : difficulté de logement, difficulté d’accessibilité, souhait d’obtenir davantage de sécurité, de propreté, de loisirs…

Comme l’a très bien dit Gérard Collomb en fin de réunion, « bâtir et gérer une ville, c’est choisir un véritable équilibre subtil entre des intérêts contradictoires ». Là est sans aucun doute la difficulté ! Là réside aussi le côté passionnant de la chose publique !