Bienfaits de la déconnexion numérique : pourquoi et comment faire une pause des écrans

L’hyperconnexion vous pèse ? Laissez-nous vous prouver qu’il est temps de lâcher les écrans. Et surtout, on vous explique comment faire.

14 min
Gestion du Stress et Équilibre Mental
4 October 2025 à 4h35

Les bienfaits de la déconnexion numérique : comment lâcher-prise avec vos écrans va transformer votre vie et votre santé Croyance populaire : "Être tout le temps joignable et connecté, c'est être productif, moderne et dans le coup." Réalité : "Je suis à 2 doigts du burn-out et je crains d'avoir un problème avec mon téléphone." Si vous faites partie des 82% de Français qui estiment passer trop de temps sur leurs écrans, il est grand temps de vous accorder une pause. Et pour cause : l'hyperconnexion est un des plus grands fléaux de notre époque. Mais aussi : un des plus immenses malentendus de notre époque. Car non, être constamment vissé à son smartphone n'est en rien un signe de productivité ou de performance. Bien au contraire. Mais on vous rassure : si l'idée de lâcher vos écrans vous angoisse, il y a fort à parier que vous n'avez pas encore goûté aux bienfaits d'une déconnexion numérique. C'est d'ailleurs tout l'objet de cet article : - Pourquoi vous déconnecter va littéralement changer votre vie (preuves scientifiques à l'appui) - Pourquoi et comment l'hyperconnexion et l'"infobésité" nuisent à votre santé physique et mentale (souvent sans que vous vous en rendiez compte) - Le guide pratique pour réaliser votre "Digital Detox" (sans devenir un ermite) - Mon expérience personnelle et mes conseils de naturopathe. À vrai dire, il se pourrait bien que ce soit l'article le plus important qu'on ait publié jusqu'ici. Vous n'allez pas vouloir louper ça. On vous attend dans les commentaires. Thierry

Pourquoi envisager une pause numérique : les bienfaits concrets de la déconnexion 🧘

Ce n'est pas tous les jours qu'un naturopathe installé à Lausanne vous dira que votre smartphone est plus sournois qu'une raclette après minuit, mais il faut s'y résoudre : l'hyperconnexion fait des ravages plus subtils que la fondue sur la digestion.

Moins de stress, plus de sérénité : dompter la surcharge d'informations

L'infobésité – ce mot valise aussi indigeste que son concept – s'est installée dans notre quotidien avec la délicatesse d'une notification WhatsApp à trois heures du matin. Le flot continu d'informations sollicite sans relâche notre système nerveux. Selon plusieurs sources spécialisées en santé mentale, cette surcharge informationnelle contribue directement à notre stress chronique, à l'émergence de troubles anxieux et même à des états de déprime (voir "La clinique e-santé", 2023).

« Trop d'informations tue non seulement l'information... mais aussi la tranquillité de l'esprit. »

J'ai moi-même expérimenté ce trop-plein : impossible d'être serein en rafraîchissant mon fil d'actualité toutes les dix minutes. Un jour, j'ai laissé mon téléphone dans une autre pièce pendant une heure (exploit olympique !) et j'ai ressenti un apaisement immédiat. Le lâcher-prise est loin d'être une posture New Age ; c'est devenu un impératif pour qui veut préserver sa santé mentale.

Retrouver le sommeil : dire adieu aux nuits agitées par les écrans

La lumière bleue émise par vos écrans n'a rien d'anodin. Elle sabote littéralement votre capacité à produire de la mélatonine, cette hormone précieuse qui signale au cerveau qu'il est temps de dormir (source INSV). Résultat ? Endormissement retardé, sommeil fragmenté et réveils fatigués. L'Institut National du Sommeil et de la Vigilance recommande fermement une "digital detox" au moins une heure avant le coucher : privilégiez un livre (en papier !), quelques étirements ou simplement le silence. Plus vous faites confiance à votre biologie, plus elle vous le rendra.

Conseil pratique : établissez un rituel du soir sans écran pour favoriser l'endormissement — lumière douce, respiration profonde, carnet de gratitude... Oui, c'est ringard, mais efficace.

Renforcer vos liens : la qualité prime sur la quantité, même sur les réseaux sociaux

Les promesses du numérique sont alléchantes : rester connecté avec tout le monde, tout le temps. Mais derrière la multiplication des « likes », combien de vraies présences ? Les études montrent que déconnecter améliore sensiblement la qualité des relations sociales — on devient réellement disponible pour ses proches et cela stimule la production d'ocytocine lors des échanges réels (Mutualia.fr). À Lausanne comme ailleurs, j'observe chez mes clients que plus ils se libèrent des interactions superficielles en ligne (coucou Instagram), plus leurs liens authentiques se renforcent.

Comparaison visuelle entre une personne absorbée par son smartphone entourée d'icônes de réseaux sociaux et une autre personne interagissant chaleureusement avec ses proches dans un environnement naturel.

Stimuler votre créativité et votre concentration : votre cerveau vous remerciera

Le cerveau humain n'est pas une machine multitâche — même si certains gourous du management voudraient nous le faire croire. L'exposition répétée aux stimuli numériques épuise nos ressources attentionnelles et coupe court à toute possibilité de réflexion profonde (cf. travaux relayés par jobup.ch). Or, il faut du vide pour voir émerger ses meilleures idées ! À l'université de Zurich, on a démontré que les pauses régulières favorisent l'émergence de solutions créatives inattendues.
Prenez donc le temps de lire hors-ligne ou simplement de contempler un paysage — ça ne muscle pas seulement l'imagination mais solidifie aussi la concentration.

Prévenir les maux : quand le corps réclame une pause numérique

À force d'être rivé à un écran, dos voûté et paupières lourdes deviennent notre lot quotidien ; bienvenue dans l'ère des troubles musculosquelettiques liés à la sédentarité numérique (MAIF.fr). Se déconnecter n'est pas futile : c’est reprendre contact avec son propre corps.

  • Meilleure posture
  • Diminution des maux de tête et fatigue oculaire
  • Réduction des tensions cervicales et dorsales
  • Plus grande envie de mouvement spontané
  • Prévention du burn-out physique et mental

L'écoute du corps devrait primer sur celle des notifications : voilà un programme révolutionnaire... mais étrangement négligé.

L'"infobésité" et l'hyperconnexion : comment ces maux modernes vous affectent (souvent sans que vous vous en rendiez compte)

Le smartphone n'est plus un simple outil : il est devenu, pour beaucoup, l'appendice numérique dont personne ne songe à questionner la présence. Au risque de froisser quelques susceptibilités, il faut le dire franchement : si votre téléphone n’est jamais hors de portée, il dirige probablement déjà trop votre vie.

Quand le smartphone devient une extension de soi : les pièges de l'usage compulsif

L’hyperconnexion transforme insidieusement notre rapport à la réalité. Qui n’a jamais ressenti cette impulsion irrésistible de vérifier son mobile à la moindre vibration fantôme ? Et pourtant, cet "usage compulsif" s'accompagne de conséquences documentées : troubles anxieux, baisse d’estime de soi, difficultés relationnelles et même troubles du sommeil (Frontiers in Psychiatry).

Signes courants d’un usage compulsif du smartphone :
- Sentiment d’angoisse ou d’irritabilité lorsqu’on est séparé de son appareil
- Vérification automatique du téléphone sans raison claire
- Négligence des interactions réelles au profit du virtuel
- Usage nocturne jusqu’à perturber le sommeil
- Difficulté à rester concentré sur une tâche sans interruption digitale

Anecdote : j’ai déjà vu, lors d’un repas à Lausanne, six convives sur huit pianoter frénétiquement… entre deux bouchées. L’échange humain relégué au rôle de bruit de fond !

Les notifications : ces voleurs de temps et d'attention déguisés

Nos applications rivalisent d’ingéniosité pour capter notre regard – au point où chaque notification devient une micro-intrusion dans notre quotidien. Ces sollicitations perpétuelles fragmentent l’attention, provoquent un stress latent et font s’effriter la capacité à s’immerger dans une activité profonde (NDTV.com).

Attention aux notifications permanentes qui fragmentent votre attention et nuisent à votre productivité.

Avouez qu’il y a quelque chose d’absurde à se laisser interrompre par une alerte "Votre batterie est suffisamment chargée" ou "Quelqu’un a aimé votre commentaire sur une photo vieille de 4 ans"…

L'impact sur la santé mentale : anxiété, comparaison sociale et fatigue numérique

L’hyperconnexion accentue les troubles anxieux et dépressifs. Être en permanence exposé au flux ininterrompu des réseaux sociaux (coucou Instagram) encourage la comparaison sociale toxique : on finit par croire que tout le monde a une vie parfaite sauf soi (TendanceJeune76). Ce mécanisme génère un cercle vicieux : à chaque sensation désagréable, on cherche la validation par un nouveau like ou une notification supplémentaire — une stratégie perdante qui épuise le mental.

Score subjectif sur l’impact négatif de l’hyperconnexion sur le bien-être mental : 😞😞😞

La sédentarité et les troubles physiques : quand le virtuel prend le pas sur le réel

L’excès de temps passé devant les écrans ne se contente pas d’épuiser l’esprit ; il attaque également le corps : douleurs cervicales, fatigue oculaire, posture effondrée… Selon l’ANSES, dépasser deux heures quotidiennes augmente nettement les risques pour la santé corporelle (ANSES.fr). Cette substitution progressive du mouvement par l’immobilisme digital transforme nos existences en parties interminables de "1,2,3 soleil" — version canapé.

Prêt pour votre "Digital Detox" ? Comment mettre en place une déconnexion numérique efficace (sans devenir un ermite) 🌳

Le mot "détox" n'a jamais aussi mal porté son nom, tant l'idée d'une pause numérique effraie une époque qui confond activité et productivité avec agitation digitale. Croyez-moi, se déconnecter n'est pas réservé aux ascètes ni aux nostalgiques du Minitel — c'est le meilleur service à rendre à votre cerveau et à vos proches.

Fixer les règles : quand et comment définir votre "couvre-feu" numérique

Le secret d'une déconnexion durable ? Des règles claires, personnalisées — et progressives ! Inutile de viser la coupure totale dès demain ; la brutalité engendre surtout du découragement (expérience acquise après trois tentatives ratées de "48h sans écrans"). Le lâcher-prise, ici, consiste à accepter ses faiblesses numériques et avancer par petits pas.

5 règles simples pour instaurer un couvre-feu numérique efficace :
1. Définir une heure fixe chaque soir pour éteindre tous les écrans (idéalement 1h avant le coucher).
2. Utiliser un minuteur pour limiter les plages de consultation (20 minutes le matin, puis à midi et en soirée).
3. Programmer des pauses hors-ligne après chaque repas (même brèves).
4. Instaurer un jour "sans notifications" par semaine (le samedi ou dimanche fonctionne bien !).
5. Prévenir son entourage pour éviter la pression sociale (« Je ne réponds plus après 21h »).

Le progrès ce n'est pas toujours plus de technologie, parfois c'est savoir s'arrêter.

Désactiver le superflu : les notifications, ces ennemies du lâcher-prise

Les notifications sont pensées pour vous interrompre — c'est leur seul objectif ! Chaque vibration parasite votre attention, fragmente votre concentration et augmente le stress latent. Selon plusieurs études récentes, leur désactivation provoque quasi immédiatement une sensation de liberté inédite.

Checklist des notifications à désactiver en priorité :
- Réseaux sociaux (Instagram, Facebook, TikTok...)
- Emails promotionnels ou newsletters automatiques
- Jeux mobiles et applications non essentielles
- Applications bancaires/achats non urgentes
- Notifications système inutiles (« Batterie suffisamment chargée »)
Utilisez des applications comme Forest, Appblock ou StayFree pour reprendre la main sur vos alertes — bluffant d'efficacité.

Créer des zones sans écrans : pour des moments de qualité redécouverts

Désignez des espaces sacrés : chambre à coucher, table de repas, coin lecture… Ici, l'écran est hors-la-loi ! Résultat ? Discussions spontanées, rires retrouvés lors des repas, sommeil non saboté dans la chambre. Laissez traîner quelques livres ou jeux sur la table ; l'humain reprend vite ses droits lorsque le digital s'efface.

Une table de salle à manger joliment dressée, où une famille partage un repas convivial, sans aucun appareil électronique visible.

Trouver des activités alternatives : renouer avec le monde réel et soi-même

S'occuper loin des écrans : rien n'est plus simple… ni plus subversif aujourd'hui ! Voici quelques pistes validées par expérience et science :

  • Lecture papier (si possible d'un roman palpitant ou d'un essai qui gratte)
  • Marche en nature ou tour urbain sans smartphone allumé (!)
  • Méditation guidée avec "Petit Bambou", "Pleine Conscience" ou encore "Insight Timer"
  • Loisirs créatifs : dessin, modelage, origami – sans but autre que celui d'être dans le présent
  • Conversation réelle (rappelez-vous cet art perdu…)
  • Jardinage sur balcon ou cuisine expérimentale anti-livraison rapide !
    Chaque activité stimule la créativité et réduit le stress mieux qu'une avalanche d'emojis.

Utiliser la technologie à bon escient : des outils pour vous aider (oui, vraiment !)

L'objectif n'est pas d’éradiquer totalement l'écran – mais d’en reprendre le contrôle. Sur Android comme Apple existe une fonction « Temps d’écran » permettant de suivre précisément sa consommation : rien de tel qu’un état des lieux honnête pour déclencher l’action. Testez aussi RescueTime, Moment, Phone Detox, ou même « StayFree ». Pour les enfants (et adultes honnêtes), KidyKit propose une gestion très concrète du temps numérique familial.
La technologie peut donc servir… à s’en protéger elle-même. Il faut juste cesser de la laisser décider seule du tempo de nos vies.

Mon expérience de naturopathe : le pouvoir de la déconnexion au quotidien

On imagine parfois, à tort, que les naturopathes vivent en ermite, coupés du réel et hostiles à tout ce qui serait branché sur secteur. Cliché éculé ! La vérité ? La tentation du digital me touche aussi – et plus qu'il n'est raisonnable de l'admettre. Je me souviens d'une semaine où, épuisé par mes notifications, j'ai imposé à mon cabinet une règle draconienne : téléphone hors de vue, ordinateur fermé dès midi.

Ce fut un électrochoc. Les premiers jours furent une lutte – la main portée mécaniquement vers le smartphone, comme si j'avais perdu un membre fantôme. Puis vinrent les bénéfices inattendus : respiration enfin profonde, séances clients plus riches et, comble du paradoxe moderne, une impression d'être DANS ma propre vie.

"C'est seulement privé de bruit numérique que j'ai découvert l'incroyable volume du silence authentique... et la profondeur des vrais échanges humains."

Un cabinet de naturopathe à Lausanne, vue paisible sur le lac, fauteuil en rotin vide avec téléphone posé loin sur l'étagère. Atmosphère de calme et simplicité.

Trois conseils simples pour s'offrir une vraie pause numérique

  • Faites une pause sans écran toutes les heures : même cinq minutes pour bouger ou respirer profondément changent la donne (source : jobillico.com).
  • Instaurez chaque soir un espace ou un créneau « sans écran » : chez moi, c’est le salon après 20h — ambiance lumière douce obligatoire !
  • Promenez-vous régulièrement sans téléphone allumé : redécouvrez la ville avec vos sens plutôt qu'avec une carte interactive.

Retrouver le plaisir d'être présent : l'expérience humaine enrichie

La déconnexion ne signifie pas absence, bien au contraire. En éloignant écrans et sollicitations artificielles, on retrouve la subtilité des sensations corporelles (le bois sous les doigts, la fraîcheur de l’air), ainsi que la qualité rare du regard porté sur l’autre. Les études montrent que se libérer du flux digital rend notre présence plus authentique, pour nous-mêmes comme pour nos proches (croq-kilos.com). Le vrai bien-être naît d’un art perdu : celui d’habiter le moment — rien d’autre. C’est dans cette simplicité presque provocante que se niche la meilleure thérapie… Et franchement : qui a dit que bonheur rimait avec WiFi ?

Le vrai luxe : savoir se déconnecter

Le mythe du « toujours plus connecté, toujours plus heureux » est à oublier. La science et l’expérience montrent qu’en posant le téléphone, nous gagnons sur tous les plans : moins de stress (le mental respire enfin), sommeil retrouvé (merci la mélatonine), relations authentiques (bonjour l’ocytocine !) et clarté d’esprit. Ces bénéfices sont bien plus précieux que n’importe quelle innovation technologique.

Dans un monde obsédé par l’hyperconnexion, prendre le temps de se déconnecter est devenu un luxe accessible à toute personne décidée à reprendre la main sur son existence.

Pourquoi la déconnexion numérique est-elle le vrai nouveau luxe ?

  • Elle libère l’esprit de la surcharge d’informations, permettant une vraie pause mentale
  • Elle restaure la qualité de nos liens humains, souvent sacrifiés au profit du virtuel
  • Elle nous redonne un contrôle concret sur notre temps… et donc sur notre liberté

S’autoriser ce privilège n’est ni une mode ni une régression. C’est, tout simplement, un acte de lucidité et d’audace. Qui ose encore vraiment choisir sa vie au lieu de la subir ?

Bienfaits de la déconnexion numérique : pourquoi et comment faire une pause des écrans

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