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Archives pour 'Coups de coeur / coups de gueule'


Il est président !


Quelle fut notre joie de voir apparaître le visage du président François Hollande ! Ma première pensée a été de me rappeler le 10 mai 1981 ; j’ai pensé immédiatement à mes enfants qui, comme moi il y a 31 ans, ont  vécu ce jour où les forces de progrès ont mis sur pieds le changement.

Quelle chance pour moi, et pour ceux de ma génération, de le vivre une deuxième  fois avec la maturité et l’expérience qui permettent de savoir que les difficultés convergeront demain.

Mais quel plus beau projet que de donner à la jeune génération qui arrive l’espoir de conditions meilleures si nous travaillons autour du changement ? Quel plus beau projet que de prioriser l’éducation et la jeunesse, et donc l’école ? Quel plus beau projet que de mettre de la justice, dans toutes nos décisions ? Quel plus beau projet que d’affirmer en Europe que la France est européenne mais qu’on ne peut pas faire l’Europe contre les citoyens ? Et que là encore, la France est porteuse d’espoir du changement ?

Réjouissons-nous. Et faisons confiance à notre nouveau président pour rassembler les Français et pour aborder la tempête à venir avec sérénité, calme et efficacité. J’ai cru en François Hollande dès le premier jour. Ce qui domine aujourd’hui, sans sous-estimer les difficultés à venir, c’est une immense confiance. Maintenant, c’est à nous de jouer !

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Pour l’égalité, le changement


Choisissez le changement !


Dérapage de la droite en Corrèze…


Ci-joint la lettre envoyée à Max Vincent, rapporteur du budget au Conseil Général du Rhône.

Cela s’appelle « retour à l’envoyeur » !

« Monsieur le Rapporteur du budget,

Vous m’avez interpellé, lors de la séance publique du vendredi 30 mars 2012, suite à mon intervention sur le budget, afin de me faire part de la situation du Conseil Général de la Corrèze, actuellement présidé par François Hollande. Vous avez repris à votre compte une partie des déclarations de Jean-François Copé, qui fustigeait la mauvaise gestion « socialiste » de ce département, sous-entendant ainsi que nous n’avions aucune leçon à vous donner dans le Rhône.

Permettez-moi donc de vous répondre sur ce point. La droite corrézienne  a accumulé en 7 ans, entre 2001 et 2008, 300 millions d’euros de dette et, sur les quatre dernières années qui ont précédés l’arrivée de François Hollande à la tête de ce département, cette dette a explosé en augmentant de 283%.

Ainsi, lorsque la gauche est arrivée en responsabilité, la Corrèze était en effet le département le plus endetté de France.

Or, depuis 2008, et l’arrivée de François Hollande, c’est une gestion rigoureuse des finances publiques qui s’est mise en place en Corrèze, accompagnée d’une diminution du recours à l’emprunt de près de 50%, en comparaison avec la gestion qui fut celle de l’UMP. Par sa gestion exemplaire du Conseil Général de la Corrèze, François Hollande a démontré que l’on peut pleinement redresser les comptes publics tout en maintenant l’ensemble des prestations sociales et des politiques de solidarité.

De plus, la situation actuelle de l’État français, qui totalise une dette approchant les 1 800 milliards d’euros et un déficit public à 5,2% du PIB, nous confirme que Nicolas Sarkozy est le plus mauvais gestionnaire que notre pays ait connu.

J’espère avoir répondu à vos remarques,

Bien cordialement,

Thierry Philip,

Président du groupe socialiste et apparenté

Du Conseil Général du Rhône «

Faire payer les malades


Selon le Canard Enchaîné, la caisse d’assurance maladie s’apprête à poursuivre les franchises médicales non recouvrées auprès des patients atteints de maladie de longue durée, comme le VIH ou le cancer. La potion risque d’être amère pour ceux qui ne touchent que l’allocation adulte handicapée, c’est-à-dire moins que le seuil de pauvreté.

Là encore, il s’agit d’un choix de société imposé par Sarkozy : faire payer toujours les populations à risque, dès lors qu’elles sont ciblées ; faire payer la plus grande partie de la population pour les risques pris par quelques uns, comme c’est le cas depuis le début de la crise. Pourtant, il existe des exceptions : je suis bien certain que le lycée français de New York qui profite qu’à une minorité est largement subventionné par l’Etat. De même, aller  chercher le fils Sarkozy malade en Ukraine en avion de la République est considéré comme normal. Accessoirement, reverser 400 millions d’euros à Bernard Tapie relève carrément du mécénat !

Pourtant, la santé a un cout mais elle est aussi une richesse : que serait notre pays sans la protection santé ? N’y a-t-il pas une relation entre la montée du chômage et l’impossibilité d’accéder aux soins par une partie des Français. La « mal-santé » génère des difficultés ; le chômage les accroit. Et réciproquement, comme dans une machine bien huilée. Il faut l’arrêter. La santé n’est pas une histoire de comptes ; il faut la voir en perspective comme un moyen de rendre aux personnes leur dignité et au-delà, de permettre à un pays de créer de la richesse par son travail.

Indignons-nous, c’est le moment de rendre notre indignation efficace !

Le discours du Bourget


Sauve qui peut ?


Faut il avoir peur comme le souhaite -et nous y invite le président ? Peur des autres et en premier lieu, des immigrés ; peur de la crise et peur de voir disparaître  notre triple A? Peur, peur, peur…

Moi, j’ai une peur, une vraie, c’est que son « clan » soit réélu. Son ami Alain Minc avait parlé du retour du moyen âge il y a quelques années parce que le monde apparaissait en déséquilibre après la chute de l’URSS. La fin de règne de Sarkozy est aussi dangereuse, car moyenâgeuse, que les 4 années précédentes ont été inutiles.

Cela fait 10 ans qu’il doit mettre un terme à l’insécurité. A Marseille, les attaques se font maintenant à la Kalachnikov ! Quant à l’insécurité, elle semble permanente. Dans quelques mois, le petit banditisme utilisera-t-il des Rafales invendus ? Il y a 3 ans, Sarkozy fanfaronnait en expliquant qu’il allait remettre de l’ordre dans le capitalisme mondial. Ces dernières semaines, le capitalisme mondial l’a remis brutalement à sa place, celui d’un mauvais gestionnaire. Il y a 4 ans, il boudait l’Allemagne pour l’Angleterre ; désormais, seul l’outre Rhin a raison (sauf pour la politique énergétique, sauf pour l’industrie, sauf pour la régionalisation). Sarkozy continue d’improviser en criant de plus en plus fort que cela pourrait être pire. Mais les caisses sont vides.

Guéant continue de bafouer notre histoire pour racoler le FN : hier, il stigmatisait les roumains, il faisait une chasse zélée aux clandestins ; aujourd’hui, les immigrés en situation régulière sont sur la sellette. Demain, peut être des propositions pour les Français issus de l’immigration ? Rappelez-vous, en 1348, les premières victimes de la grande peur ont été désignées comme responsables des troubles.

A quand les buchers ?

André Philip, un socialiste partisan de la rigueur


Les leaders socialistes qui préparent la séquence électorale du printemps 2012 se disent partisans de la rigueur mais, selon le mot de François Hollande, leur candidat au scrutin présidentiel, elle doit avoir du sens. Ce mot - “rigueur” - appliqué à la politique économique a d’ailleurs été inventé par Pierre Mauroy, premier ministre socialiste en 1982.

Si, à l’époque, certains l’avaient vécue comme une parenthèse malheureuse, la rigueur avait ses défenseurs parmi les socialistes des périodes antérieures, lorsqu’il était question de la gestion des finances publiques.

Un des plus illustres, André Philip, fut conseiller économique de Léon Blum, ministre de l’économie et des finances du 26 janvier au 11 juin 1946, puis du 17 décembre 1946 au 22 janvier 1947.

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« Veut-on gagner à gauche ? »


C’est la phrase que j’ai le plus souvent entendue ce week-end : est ce que la Gauche veut vraiment gagner ? Que le rassemblement ne soit pas chose aisée, je le sais par expérience. Faire converger des programmes est aussi compliqué que concilier des ambitions. Ces derniers jours, nous avons eu un beau tir anti-Hollande, que ce soit des Verts ou de Mélenchon.

Les optimistes diront qu’il vaut mieux s’étriper maintenant. Certes. Les autres me rappelleront également les écarts des Primaires pour finir vers un rapprochement historique. Certes aussi.

Mais on ne lançait pas d’ultimatum ni de nom d’oiseaux. Dans le cas des Verts, la négociation par ultimatum est la pire sur le fond car elle signifie qu’elle impose une voie exclusive à tout un peuple. Il me semble que sur le nucléaire, le programme de Hollande et maintenant du PS est clair. Les Verts ont pu s’exprimer durant les Primaires. Certains l’ont fait oralement, d’autres l’ont fait par les urnes. S’ils veulent se démarquer, qu’ils proposent un programme ambitieux :  les Français se prononceront lors des élections.

La position de Mélenchon relève du fond (plus à gauche) mais elle s’exprime violemment sur la forme. En attaquant Hollande de la sorte, c’est aussi toute la Gauche qui s’est mobilisée pendant des semaines qui est insultée. Non, M. Mélenchon, je ne partage pas votre manière de vouloir exister. L’insulte, je la laisse à l’extrême droite. En « cassant »du Hollande, vous nous affaiblissez inutilement, dangereusement. Peut être même, que jouer avec le feu ne vous effraie pas.

Moi si, et d’autres aussi. Et il me semble préférable, si vous êtes sincères, de vous concentrer sur nos adversaires. Les vrais !

Deux destins


Il s’appelle Laurent : il est chercheur au CLB et il effectue des travaux en cancérologie à l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), sur le site du Centre Léon-Bérard. Aujourd’hui mardi, il recevra le prix du “Jeune chercheur en cancérologie”, pour ses études sur le cancer du pancréas. Un chèque de 3000 euros sera reversé à son laboratoire, pour la deuxième année consécutive, par le président des Amis de l’université de Lyon, et son homologue du comité de l’Ain de la Ligue nationale contre le cancer.

Bravo à tous ces jeunes chercheurs qui sont épatants !

Il s’appelle Jean. Son père donne des médailles et choisit des conseillers sur des critères très personnels. Jean défend son papa, comme le rappelle le JDD du 16/10/2011 : « “Y en a marre de la politique de gauche de Nicolas Sarkozy. Y en a marre qu’il nomme des connards partout.” La phrase a été prononcée par Yves Révillon, conseiller général et maire UMP de Bois-Colombes, il y a dix jours lors d’une réunion des élus de la majorité. Le fils du Président, Jean Sarkozy, a vivement répliqué : “Il [Nicolas Sarkozy] nomme peut-être des connards mais il décore aussi des connards!” Allusion à la remise de la Légion d’honneur au mécontent.

On n’est pas tous égaux…

« C’est extra »


Bon, un petit post ce soir parce que je suis à Paris, et j’en profite pour aller voir le match. L’équipe de France est qualifiée mais dans la douleur, comme d’habitude ! Je reviens donc  sur l’actualité politique.

Evidemment, il n’y a pas que les primaires dans la vie, je pourrais vous parler du jeune chercheur du CLB qui a gagné un prix pour ses travaux sur le cancer du pancréas, dont est mort Steve Jobs. Mais le président a dit des choses fortes aujourd’hui sur les primaires des socialistes. Depuis dimanche soir, nous avons eu les portes flingues classiques, Copé et ses 4% de votants, Hortefeux et ses 5% de votants (il arrondit à l’auvergnate), Morano et les 96% de non votants. Il y avait aussi les ministres (dont le Premier) qui estimaient que les primaires étaient un outil « moderne », d’autres qui estiment que c’est un  véritable succès de la démocratie avec 2,6 millions de votants. Bref, cela flotte à droite.

Et puis Sarkozy est arrivé, il a dénigré les primaires en s’appuyant sur le Général qui «… a voulu une élection à deux tours, pas à quatre tours «. Invoquer le Général, quelle drôle d’idée pour un président si peu gaulliste. Ce à quoi a répondu François Hollande,  que justement, par le biais des primaires, les élections ne sont pas bloquées par les partis. Ce qui semble un réel bon sens.

Mais je préfère m’appuyer (pardon François !), sur la verte réponse de l’ancien ministre de Raffarin Alain Lambert qui lui répond ainsi « L’idée du général de Gaulle, c’était d’instaurer une élection présidentielle à deux tours, pas à quatre tours’, ni d’aller au Fouquet’s le soir, ni sur un yacht le lendemain, ni d’emmener Bigard chez le Pape, ni de nommer son fils à la Défense, ni de ‘casser les pauvres cons’ ».

Il a peut être des motifs d’être inquiet, Sarkozy non ? Comme aurait chanté Léo Ferré « C’est extra » !

« Je le proclame président du Sénat »


Il aura fallu 53 ans pour entendre le doyen d’âge du Sénat prononcer cette phrase pour un socialiste. Un demi-siècle de victoires pour la Gauche sans lendemain dans cette chambre vouée à la droite et à un certain conservatisme. Et puis, depuis ce week-end, c’est fait : Jean Pierre Bel devient le second personnage de l’Etat, lui un presque inconnu, il y a encore quelques semaines.

Il ya 8 jours déjà, nous avions assisté à une poussée de la Gauche. Logique du fait des élections intermédiaires gagnées. Victoire incertaine cependant, puisque G. Larcher a espéré un temps débaucher quelques sénateurs. La démarche était grossière. L’Elysée a sifflé la fin de la récréation et chaque sénateur a pu élire sans pression son candidat. La majorité était à 172 : JP Bel, ovationné par ses collègues,  a obtenu 179 voix, G. Larcher 134 et Valérie Létard 29.

Le 1 octobre 2011, le Sénat a basculé à Gauche. Ce n’est qu’une étape, soyons en certains !

Parole à… François Hollande


« Changer d’approche pour lutter contre l’insécurité, l’incivilité et la délinquance. Produire une offre de logement apte à casser la bulle immobilière. Développer une nouvelle donne dans le domaine de la santé ».

La sécurité, c’était la grande promesse de Nicolas Sarkozy. C’est son grand échec : la violence aux personnes a progressé de 20% de violences aux personnes en 10 ans. La police qui ne devait plus être de proximité est devenue « à éclipse » et la RGPP a diminué drastiquement les forces disponibles, obnubilée par le court terme et le chiffre et oubliant le long terme et la prévention. La « racaille » n’a pas été éradiquée « au karcher » ni à rien d’autre du reste. Nous savons qu’il faut activer tous les leviers à la fois, remettre de la prévention et de la réinsertion et que la sanction ferme est nécessaire et qu’elle doit être rapidement exécutée. Il n’y a pas besoin de lois nouvelles à chaque faits divers mais d’appliquer les lois.

La justice est aussi un échec de Nicolas Sarkozy et l’arrivée de jurés populaires ne règlera ni le problème de la non-indépendance de la justice, ni celle du manque de moyens.

La relation entre le pouvoir et les médias est aussi une des clefs du Vivre Ensemble. « La presse est libre même d’être mauvaise » aime à dire François Hollande. Il pose la question de la propriété des grands médias par des entreprises dont les marchés dépendent de l’Etat. Il propose de revoir les nominations à France Télévision et enfin François Hollande souligne l’importance d’Internet et la nécessité de revoir la loi Hadopi.

Le logement est un vrai enjeu pour notre société qui continue à produire des maisons individuelles consommatrices d’énergie, loin des villes, obligeant les propriétaires à utiliser leurs voitures à un coût sans cesse croissant. L’enjeu, c’est le logement de Haute Qualité Ecologique qui consomme peu d’électricité et qui doit être à énergie positive. L’augmentation du nombre de logements accessibles socialement évitera la hausse des loyers, conséquence inéluctable de la raréfaction de l’offre.

Enfin, la santé est au cœur du Vivre Ensemble. J’ai évoqué les enjeux dans de nombreux posts précédents.

Le Rêve Français, proposé par François Hollande, c’est un projet du vivre ensemble, avant tout.

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L’art contemporain, j’aime !


Nous avons eu un dimanche pluvieux et ensoleillé pour et par la Biennale, mais quelle beauté ! Le journal Le Monde a écrit que c’était mieux que Venise, voici quelques photos pour vous donner envie d’y aller.


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REMEMBER… 1- La dépendance


J’avais envie d’ouvrir une nouvelle rubrique « Remember …», tant ce président et ce gouvernement ont dit, tout et son contraire, pour finalement ne faire que ce qui les arrangeait. Jusqu’aux élections, je vais tacher, régulièrement, de revenir sur un dossier maltraité, déformé, ou sur un sujet sur lequel Sarkozy- alias Zorro- a menti, s’est déjugé, tout en laissant entendre que demain, bien sûr, il allait y arriver « parce qu’il en avait la volonté ». Soit sa volonté est faible car l’effet très en de ça de ce qui était escompté, soit il est plus fort en com’ qu’en gestion opérationnelle. Je compte sur vous pour m’envoyer des rappels sur des sujets ou des dossiers maltraités par Sarkozy.

Cette semaine, actualité oblige, j’ai retenu le passage à la trappe du plan sur la dépendance. Vous pouvez retrouver l’exhaustivité de son discours sur la page du ministère des solidarités.

Je vais citer quelques passages de ce discours pompeux et grandiloquent qui se retrouve rangé au rayon des vieux souvenirs 7 mois après avoir été prononcé.  J’entends des membres de l’UMP m’objecter qu’il fallait un ou deux milliards d’euros par an. Certes. Mais, il les fallait aussi en début d’année lorsque le discours a été fait. Et si le déficit n’avait pas été creusé de manière abyssale, la question de l’arrêt d’un plan  de solidarité majeur n’aurait pas été posée. Du reste, est il revenu sur les avantages donnés aux restaurateurs (baisse de la TVA), soit un milliard d’euros par an ?  Combien de familles auraient été soulagées avec les 450 millions d’euros offerts à Bernard Tapie ? Nous sommes responsables de nos choix !

Je lui laisse la parole…

Extrait du discours de Sarkozy

»… Donc je n’attendrai pas. Attendre encore serait une faute morale impardonnable, ce serait refuser de regarder la réalité en face, ce serait refuser d’assumer mes responsabilités. Pourquoi refuser d’assumer ses responsabilités ? Parce que c’est difficile ? Parce que l’année prochaine il y aura des élections présidentielles ? Mais qui pourrait comprendre que l’on ne s’attaque pas à un problème grave parce qu’il est difficile ? Qui pourrait accepter que l’on s’arrête d’agir, de réformer un an et demi avant la fin d’un quinquennat ?

Je veux dire par là qu’en prenant la question de la dépendance par le seul biais de sa prise en charge et de son financement, on la dénaturerait

…Chacun sent bien que la dépendance n’est pas qu’un problème financier, c’est aussi une question morale qui nous touche au plus profond de nous-mêmes. Il ne s’agit pas simplement de savoir combien ça coûte, mais quelle place nous donnons.

J’ai conscience que ce que je vous demande est difficile, mais vous devez avoir conscience que nous n’avons pas le choix. Cela fait trop d’années que la France attend. Nous sommes là pour résoudre les problèmes, les vrais problèmes : défendre les solidarités, les vraies solidarités. Alors c’est tout de suite, six mois pour en parler, quelques semaines pour prendre la décision et la postérité jugera si, ensemble, nous avons été à la hauteur de nos responsabilités ou pas. »

Réponse : il n’a pas été à la hauteur !

Plan Fillon : la santé toujours plus chère !


Nicolas Sarkozy impose dans son plan de relance une taxation plus lourde des complémentaires santé, y compris les contrats dits responsables : en 5 ans les taxes seront passées sur ces contrats de 200 millions d’euros à 4 milliards. Au-delà de cette augmentation, que les mutuelles seront obligées de répercuter sur les assurés, je déplore la stratégie du gouvernement consistant à faire participer davantage les complémentaires santé au financement des dépenses de santé, au détriment de l’Assurance Maladie et donc de la solidarité nationale.

En taxant les sodas, le tabac et les alcools, le gouvernement montre que son objectif est bien de faire contribuer davantage les catégories populaires et les classes moyennes plutôt que les plus riches, mis à contribution de manière symbolique. Cette taxation n’a aucun sens en l’absence de politique de santé publique structurée et ambitieuse. La lutte contre l’obésité est une exigence que le gouvernement continue d’ignorer, comme il l’a toujours fait. Une taxe ne saurait tenir lieu de politique de santé publique !

Le pari de la relance a définitivement échoué. Celui de la croissance et des progrès du pouvoir d’achat aussi. La situation sociale se traduit presque cinq ans après l’élection de Nicolas Sarkozy, par l’érosion du pouvoir d’achat, pour la majorité des ménages salariés et retraités, un développement de la précarité, une accentuation de l’injustice sociale et fiscale et une incapacité à concevoir sérieusement le dialogue social.

Au moment où la crise économique et sociale s’amplifie, où le chômage galope, la hausse des cotisations des complémentaires santé va fragiliser un peu plus l’accès des Français à la santé. Les franchises médicales, les dépassements d’honoraires, les déremboursements conduisent inexorablement le système de santé français de moins en moins accessible au plus modestes.

C’est son choix, ce n’est pas le nôtre !

Aimer…. à perdre la raison ?


J’ai évoqué hier le mariage de Chaineze et de Yann. J’aimerais y revenir un peu…

Ils sont amis de longues dates, engagés et militants tous les deux, anciens présidents de l’UNEF Lyon, ce qui justifiait la venue et la présence de Bruno Juillard, l’ex patron de l’UNEF,  pour célébrer la cérémonie civile aux côtés de l’élue communiste de Vénissieux. Dans la salle, beaucoup de jeunes et de moins jeunes élus ou militants, et beaucoup de drapeaux UNEF à la sortie.

Pourquoi ce post sur un mariage ? Parce qu’il est remarquable de ce que peut faire l’amour « plus fort que tout » qui a réunit ces deux jeunes gens. Elle, musulmane, lui, juif… pas facile de s’unir aujourd’hui sans renier son passé, pas facile de dépasser les réticences des familles et des amis, pas facile de construire son avenir quand la haine envahit l’avenir  à quelques milliers de kilomètres depuis des décennies.

Un jour, durant la campagne des cantonales, Yann m’avait parlé de leurs difficultés. Il était heureux d’être arrivé à organiser cette union cet été. J’avais fait la connaissance de Chaineze lors d’un match de rugby. Elle est magnifique, intelligente, vive. Sans être expert dans ce domaine, il était évident qu’ils étaient faits l’un pour l’autre. Patiemment, l’amour a eu raison de tout. Et c’est heureux.

Que les vents leur soient favorables !

Riche week end


Ce week end a commencé pour moi, comme pour beaucoup d’amis lyonnais, par le mariage très sympathique de Chaineze et de Yann, mon directeur de campagne des Cantonales. Première cérémonie vendredi à la mairie de Vénissieux, avant le couscous de samedi et la cérémonie juive de dimanche. J’y reviendrai demain.

Samedi, ce fut du sport et le forum des associations du 3ème sous un soleil de plomb, véritablement estival. Sans doute pour fêter le mariage de nos jeunes amis, l’équipe de France de rugby a battu laborieusement une équipe nationale japonaise méconnaissable et surprenante de force et de vivacité, de ténacité et de rapidité. Les questions de l’entraineur sur la valeur de l’équipe de France contrastent tellement avec le déni permanent des années Domenech ! Après avoir quitté le forum très vivant, coloré, animé, avec la présence d’une centaine d’associations mais aussi du vice champion du monde du 4×100 mètres en athlétisme (Emmanuel Biron), je suis parti à St Etienne d’abord à la mairie puis au stade. A la mairie, le maire a remis la médaille d’or de la ville à l’équipe de 1976 : il n’est jamais trop tard pour bien faire ! Puis, direction le stade, voir l’ASSE contre Lille. Mauvaise soirée…

Côté politique, je suis surpris par l’attitude de l’UMP en plein désarroi. D’un côté, l’UMP organise un meeting à Nice pour « concurrencer » les journées nationales du FN. Concurrencer ?… De l’autre, Yves Bertrand, ancien patron des RG estime qu’il faut réconcilier le FN et l’UMP dans une même droite. Je me souviens également des déclarations de NKM lors de son débat contre Marine Le Pen, cette semaine, « tout nous sépare… ». Comprenne qui pourra !

Enfin, je ne veux pas achever ce post ce soir sans évoquer brièvement le triste anniversaire du 11 septembre 2001. Nous restons tous effondrés et pétrifiés par la sauvagerie de ces actes fous.

Et tellement loin de l’acte d’amour offert par Chaineze et Yann !

“Nicolas Sarkozy n’a pas cédé pour l’instant”


Le « big » mensonge de Sarkozy


Prenez un air de communiant ou à défaut, un premier ministre insipide, et expliquez sans rire à vos interlocuteurs que, après avoir vanté le « travaillez plus, pour gagnez plus », vous allez leur vendre du « se renier davantage encore pour rogner encore plus ! ». C’est ce que propose Sarkozy depuis plusieurs semaines, sans scrupules. La crise, c’est le pied pour lui, c’est le tapis qu’on soulève pour planquer le linge sale…

Pourtant, les faits sont clairs mais les journalistes, à quelques exceptions près, ne font pas le travail d’explications et c’est d’ailleurs pour ça que les citoyens lisent de moins en moins les journaux. En 2009, derniers chiffres connus, la crise ayant eu lieu aussi bien pour les collectivités que pour l’Etat, la Cour des Comptes a estimé qu’au moins 40% des chiffres connus sur la dette s’expliquent par la politique intérieure française. Rien que cela !

Pour l’ensemble des collectivités locales confondues l’emprunt est de 5,6 milliard, alors que pour l’Etat, il s’élève à 117 milliards. Et pourquoi faire ? Les collectivités empruntent pour enrichir la collectivité (lycées, collèges, écoles, crèches, TER, terrains de sport etc.) et n’utilisent l’emprunt ni pour le fonctionnement ni pour payer l’emprunt. L’Etat emprunte majoritairement pour payer les salaires, c’est-à-dire son train de vie et rembourser sa dette ! Comme si un ménage allait voir sa banque pour lui demander un emprunt pour rembourser les mensualités de l’emprunt précédent.

La règle d’or existe depuis longtemps dans les collectivités locales bien gérées. Elle existe aussi dans le Communauté Européenne depuis 1997, c’est-à-dire qu’elle s’impose à la France depuis cette date. L’Etat est mal géré depuis 10 ans maintenant. Il faudra retrouver les déclarations de Sarkozy sur cette règle !

La règle d’or, c’est une manipulation, c’est encore un mensonge.