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Archives pour 'Mon parcours'


Finissons le job !


Depuis une année, la Gauche est en élection avec les primaires, puis les présidentielles et maintenant les législatives. Cela fait 10 années, qu’élections après élections, la Gauche les gagne, à l’exception des présidentielles-législatives de 2007. Oui, de manière opiniâtre, nous avons progressé, nous avons convaincu pour gagner enfin les présidentielles. Enfin, depuis 1995 que nous espérions cela !

Pourtant le job n’est pas fini. Il ne sert à rien -ou presque, d’avoir chassé Sarkozy et son équipe le 6 mai si Hollande n’a pas les moyens de mener un programme de redressement. Pour l’heure, il a fait rapidement ce qu’il pouvait faire avec son gouvernement aussi bien en interne qu’à l’international. Mais il faut une assemblée qui le soutienne. Les résultats d’hier, dimanche, sont encourageants.

Attention, cependant, le match se joue en deux tours. Les médias confondent trop souvent prévisions et résultats. Rien n’est gagné même si nous espérons avoir une majorité. Tout dépendra de notre mobilisation. Regardez dans la circonscription d’Anne Brugnera. L’abstention est supérieure dans les bureaux de gauche que dans ceux de droite. Alors même que nous pourrions remporter une victoire historique et mettre enfin cette circonscription à l’heure du pays.

Et puis il faut éviter les erreurs tactiques. A Lyon, si je peux me réjouir à titre personnel pour Thierry Braillard, soutenu par Gérard Collomb, j’aurais préféré que la direction nationale du PS travaille en lien avec les élus locaux pour créer les conditions de l’unité. La division ne mène qu’à l’échec et aux rancunes. A la Rochelle, la situation est aussi surréaliste que stupide. Il faut que le candidat arrivé second se retire comme ailleurs. Gagner avec les voix de l’UMP sera un fardeau très lourd à porter pour lui.  J’insiste pour que le PS respecte cette discipline qui nous a fait gagner ces derniers mois.

C’est la condition pour finir le job !

Le RSA dans le Rhône


Depuis 2009, le nombre d’allocataires du RSA a augmenté de 37,6 % dans le Rhône suivant en cela la courbe du chômage. Près de 1/3 du public est renouvelé chaque année et on sait que presque la moitié des possibles bénéficiaires ne le reçoivent pas car pour eux les démarches sont trop complexes.

Les cantons les plus touchés sont dans l’agglomération lyonnaise avec Vaulx-en-Velin (16,3 % de la population) ; Vénissieux (14,1 %) ; Lyon-8e canton (le mien !) avec 8,19 % ; Villeurbanne (8 %) ; seule, hors agglo, Villefranche est au même niveau avec 8 %. Seuls 32 000 des 52 000 bénéficiaires ont un contrat précis avec des droits et des devoirs, ce qui est moins bien qu’avec le RMI précédemment.

Les principes sur lesquels le Département du Rhône appuie son intervention sont au nombre de trois :

  • l’équité de traitement des usagers
  • la proximité de l’intervention
  • la transparence de l’action

Cette coordination peut se traduire de deux façons :

-      des conventions mutualisées entre certaines structures et plusieurs services du Département (c’est le cas des Directions insertion et du logement avec Habitat et Humanisme, Aralys et le Foyer Notre Dame des Sans Abris.

-      un portage unique par un service de partenariats contribuant à plusieurs politiques départementales (Rhône insertion environnement - politiques insertion, environnement, aide aux communes ; Bioforce - politiques éducation, action humanitaires, insertion …). Dans ce cas, des collaborations techniques sont établies mais le portage financier est réalisé par un seul service.

Sur 2011, le nombre d’allocataires payés a été de 6, 6%. Chaque mois, le RSA, c’est 14 millions d’euros distribués dans le Rhône. Trop et trop peu…

Retour sur les élections dans le 8e canton


Dans le 8e canton de Lyon, qui représente la partie Ouest du 3e arrondissement, François Hollande est arrivée nettement en tête au second tour avec 53,7% des suffrages exprimés en sa faveur. Ce score est très honorable mais il l’est davantage encore si on le met en perspective avec les précédents résultats de la gauche sur ce territoire. Ce qu’il faut en effet retenir, c’est la progression constante de la gauche sur ce canton.

Depuis les dernières élections, nous consolidons sans cesse notre score. En 2007, pour les élections présidentielles, la gauche faisait 45,5%. En 2008, elle obtenait la majorité dès le premier tour avec 51,3%. Trois ans plus tard, ce score augmente encore à l’occasion des cantonales avec 51,6%.

Aujourd’hui, avec ces 53,7% François Hollande ancre fermement ce canton à gauche. C’est bien sûr le résultat de la campagne menée par le Président, c’est aussi un gage de la réussite de la politique menée par la mairie d’arrondissement et l’équipe de Gérard Collomb pour Lyon.

Le soleil, au dessus des nuages


Le dessin qui m’a été donné par un de mes premiers malades et qui est toujours resté avec moi a trouvé son illustration dans une œuvre d’art. Elle a été réalisée par les enfants malades de l’institut d’onco-hématologie pédiatrique dans le cadre d’une coopération artistique entre la France et les Etats-Unis et plus particulièrement l’hôpital d’enfants malades de Houston.

3 artistes américains sont venus passer un mois et demi sur le site et grâce au maire du 8e arrondissement, Christian Coulon, on a pu utiliser le rond point de la place Joseph Renault en entier. Ce sont les artistes qui ont décidé de faire un soleil. Plus on monte haut dans les fenêtres des enfants malades, plus c’est un soleil. En bas on voit des mains qui sont les mains des enfants, des fleurs qui sont celles qu’ils ont implantées sur le monument. Et comme vous le verrez sur les photos ce sont les enfants qui ont planté de vraies fleurs lors de l’inauguration en présence de Christian Coulon et de Jean Louis Touraine.

Le plus impressionnant et peut être le plus émouvant, c’était de voir aux fenêtres fermées tous les enfants du secteur stériles qui ne pouvaient pas descendre et qui regardaient ce qui se passait d’en haut. De toute façon, mon petit malade Orlando le sait bien, au dessus des nuages, il y a toujours le soleil et l’espoir.

Je rappelle que75% des enfants avec un cancer vont guérir définitivement.

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Mal au dos


Mon médecin évite désormais de me le dire : « je travaille trop ! » et mon corps me rappelle qu’il existe. Depuis 24 heures, je suis avec ce fichu mal au dos, celui qui vous clouait au lit  (mais il ne faut surtout pas rester au lit), qui vous empêche de marcher normalement, de tenir un stylo ou de taper sur un clavier. J’essaye de lire assis puis debout…

Je regarde et j’admire le parcours depuis 15 jours du président. De l’Allemagne à Washington puis Chicago, il a rencontré rapidement tous les chefs d’Etat qui comptent.  On dit que la stratégie repose sur le mouvement, il a bougé ! Et il a parlé sans équivoque de la croissance. Les dossiers avancent à l’échelle internationale. Sans heurt, il a réussi à faire adhérer aux principes à défaut d’avoir convaincu. Angela Merkel qui imposait sa dictature de l’austérité en Europe, se trouve désormais isolée.

Et puis il est parti en Afghanistan voir notre armée. Parler, expliquer, convaincre, toujours sans heurt et sans crispation. Ce qui était impossible va être fait, ou presque. Car il ne s’agit pas d’arithmétique mais de principe : la France n’a plus sa place comme force combattante dans ce pays.

Ce qui était sa faiblesse a été transformée en force en 15 jours. Pas de « monastère » pour se reposer sur un yacht d’un ami richissime, mais du travail et encore du travail. Au plan financier, les marchés l’observent mais jamais la France n’a emprunté aussi peu cher. Il reste maintenant les plans de licenciements, l’héritage de Xavier Bertrand ! Il n’y aura pas de baguette magique mais du travail.

En espérant que son dos ne lui rappelle pas trop vite qu’il faut savoir prendre du repos !

Je ne cache pas mon émotion


J’ai fait partie des (très) heureux invités pour une partie de la cérémonie d’investiture, comme ceux qui ont activement travaillé sur l’école et l’université pendant la campagne.  Très tôt, je suis parti ce matin pour ne pas rater l’arrivée de Hollande à L’Elysée. En le regardant à la télé, je dois avouer qu’une première vague d’émotion m’a envahi, peut être liée à la fatigue de tant de mois d’efforts et de travail. Oui, j’étais vraiment ému en l’entendant parler par exemple des bénévoles et des associations. J’essayerai de trouver ce discours et de le mettre in extenso sur mon blog.

Ensuite, j’ai filé aux Tuileries. La pluie alternait avec le soleil. Des enfants tout de blanc vêtus jouaient gentiment. J’ai pensé que, dans quelques années, ils pourront dire qu’ils y étaient. A mes côtés, les Lionel (Jospin et Collet), Peillon, Lang, etc. et notre médaille Field lyonnaise (l’équivalent du Nobel pour les maths). Et là encore, un très beau discours sur Jules Ferry, le promoteur de l’école publique et de la laïcité. Son côté obscur sur le colonialisme n’a pas été ignoré, rassurez vous, puisque c’était déjà un sujet de polémique ! Beaucoup d’applaudissements lorsque le Président a évoqué ses priorités sur l’école (les créations de postes, la formation des enseignants, le respect des enseignants, …).

Et puis au moment de partir sur Curie, l’orage. J’y arrive pour entendre l’hommage à une petite étudiante polonaise, à qui peut-être, M. Guéant aurait refusé son visa pour continuer à travailler avec Pierre après son doctorat. Marie, c’est l’amour de Pierre, mais c’est aussi la passion avec la découverte des rayons qui lui apporteront deux prix Nobel.

Puis c’est le retour sur Lyon. La pluie continue de tomber. Sur le chemin, je vois sur un écran géant la manifestation à l’hôtel de ville. La caméra croise les yeux émus de Delanoë. Son émotion n’est pas feinte.  Et de nouveau, je pense à ce bonheur que nous partageons tous, d’avoir lutté, attendu, résisté et enfin gagné cette élection. Oui, pourquoi masquer notre émotion ?

Transports et dette


Menu copieux aujourd’hui avec un Conseil municipal en même temps que le Conseil National du PS avec les adieux du nouveau président. C’était tentant de sécher, mais comme Najat et Gérard, j’ai fait le choix des dossiers lyonnais cet après midi. Au programme, deux morceaux de choix : les transports en commun et le compte administratif 2011.

Sur les transports, nous avons eu une piqûre de rappel sur ce qui a été mené depuis 2001. Citons le T2 vers Eurexpo, le T4 de Vénissieux à la Doua, le désenclavement de l’est lyonnais avec le T3, le métro qui arrive à Oullins, le Pont Raymond Barre, le développement des bus en sites propres et sur axes transversaux. Tenez vous bien, même l’opposition a reconnu l’efficacité des deux mandats successifs dans ce domaine. Moi, j’y vois également le résultat d’une volonté sans faille depuis 10 ans qui a permis de réduire l’usage de la voiture, dans un contexte financier maitrisé.

Les finances, ce fut le second gros dossier avec le compte administratif 2011. D’abord quelques chiffres : les frais de fonctionnement se sont élevés à 513M€ dont 296 M€ pour les salaires. Des augmentations notables sur le poste fluides et nourritures (+4,3%). Les premiers postes de dépenses restent inchangés : la culture et l’éducation, la petite enfance, la solidarité et la jeunesse puis le sport. En termes de recettes, si seule Montpellier est moins chère pour la taxe d’habitation, Lyon l’est pour la taxe foncière.

Et la dette ? J’ai pu mesurer la fierté de Gérard quand il a présenté l’histogramme montrant l’évolution de la dette française (+600 milliards en 5 ans) comparée à celle de Lyon (cf. photo ci-dessous). La fierté est légitime, me semble t il, puisque la dette a encore décélérée en 2011 (-47M€).

Réduire la dette tout en conservant un niveau d’investissements élevés, un sacré défi !

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L’ADAPEI du Rhône : utilité sociale et valeurs


L’Association départementale des parents et amis des personnes handicapées mentales (ADAPEI) gère à partir d’une structure associative 2 500 places d’accueil pour personnes handicapées. Avec un budget de 105 millions d’euros, elle emploie 1 650 salariés.

J’ai visité ce jour un Institut  Médico-Educatif, un institut pédagogique et un institut professionnalisant (L’Oiseau Blanc à Décines). J’ai aussi visité, à Bron, le Centre Henri Thomas qui regroupe à la fois un foyer d’hébergement et un foyer de vie puis à Gerland, un ESAT (Etablissement de Service et d’Aide  par le Travail) où j’ai vu des personnes qui sont vraiment l’illustration du beau travail, du travail qui rend fier de ce qu’on a accompli.

Les financements d’Etat sont insuffisants et la RGPP a sévi ici aussi. Le Conseil Général du Rhône fait plutôt bien pour le fonctionnement mais n’a plus de programme d’investissement au-delà de 2014, faute de visibilité des ARS d’une part et de la réforme territoriale d’autre part. Le budget de l’ADAPEI, c’est 40 millions d’euros du Conseil Général, 40 millions d’euros de l’Etat (pour la partie éducative, soins, administrative) et 20 millions d’euros de recettes diverses venant entre autres des ESAT.

Le gros problème en devenir est le vieillissement de cette population, donc la nécessité de créer de nouveaux lieux de vie et de nouveaux moyens pour le maintien dans le foyer de vie ou le logement individuel. Le problème à court terme est la suppression de la prise en charge des transports qui oblige à des regroupements pour les associations qui arrivent encore à dégager de leur budget et la prise en charge par les parents quand l’association ne peut pas ou plus. Enfin les difficultés sociales des familles s’aggravent et le Conseil Général en charge de l’accompagnement social (et aussi de l’hébergement et de l’occupationnel) devra en tenir compte.

Mais ce que je retiens d’abord, c’est la richesse des valeurs, l’enthousiasme des bénévoles et des salariés, les compétences, la prise en charge individualisée et la patience des éducateurs. Ce qui m’a le plus frappé, outre la fierté des directeurs ou directrices, c’est la joie qui semble dominer surtout dans l’ESAT, la fierté de l’indépendance et de la réalisation personnelle.

Une bien belle association, un vrai enjeu pour le département que je voulais mieux comprendre. Aujourd’hui, CAJ (Centre d’Accueil de Jour), MAS (Maison d’Accueil Spécialisée), FAM (Foyer d’Accueil Médicalisé), IME, ESAT, et même la norme de type J (encore une amélioration de sécurité sans les budgets qui vont avec), ce ne sont plus pour moi des sigles mais des sourires, des ateliers, un bon déjeuner, un réseau de personnes honorables.

Commémoration à Montchat


Moment émouvant ce matin devant le monument aux morts de Montchat : de nombreux enfants et adolescents, sensibilisés par leurs enseignants, étaient présents aux côtés des anciens combattants et des élus. La relève du souvenir est là et nous en étions tous fiers.

Ci-dessous quelques extraits de mon allocution :

« … La seconde guerre mondiale fut le plus vaste et le plus dramatique conflit que nous ayons connu. Cette guerre a bouleversé l’image que nous avions de nous-mêmes et l’idée que nous nous faisions de nos propres valeurs.

… Le parallèle avec le contexte actuel ne doit pas nous échapper. Pour autant, je ne veux pas dire que nous sommes exposés aux mêmes risques. En histoire, les mêmes causes ne produisent pas toujours les mêmes effets car les circonstances ne sont jamais parfaitement identiques. La prudence reste nécessaire. Toute période de flottement et d’inquiétude doit éveiller la vigilance.  Nous avons vu récemment que certains votes prospèrent sur les inquiétudes légitimes liées à la crise économique, à la destruction de notre système social et à l’emballement du libéralisme.

…Comme je le disais, ce conflit mondial nous a aussi montré ce dont nous étions capables, pour le meilleur. Je pense ici à la résistance, à ces héros du quotidien qui ont appris à désobéir parce que l’impératif moral s’imposait à eux. Il y a eu De Gaulle, il y a eu ces parlementaires refusant les pleins pouvoirs à Pétain. Il y a eu Jean Moulin, les  combattants de l’armée  de l’ombre représentés par les figures de Raymond et de Lucie Aubrac, pour lesquels, je veux que nous ayons une pensée reconnaissante.

Nous ne devons rien oublier. Il faut saluer la mémoire de tous ces résistants à qui nous devons tant. Et quand j’entends certains responsables politiques ironiser du communisme français, je les invite à revoir l’histoire pour savoir ce que nous devons au « parti des fusillés »…

Et le 8 mai, qu’en restera-t-il dans 40 ans ? Est-ce que le futur maire du 3ème n’est pas là, parmi les enfants des écoles. Je veux au nom des élus les remercier ainsi que leurs enseignants, ils ont répondu présents, c’est le premier geste pour reprendre le flambeau !… »

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Il est président !


Quelle fut notre joie de voir apparaître le visage du président François Hollande ! Ma première pensée a été de me rappeler le 10 mai 1981 ; j’ai pensé immédiatement à mes enfants qui, comme moi il y a 31 ans, ont  vécu ce jour où les forces de progrès ont mis sur pieds le changement.

Quelle chance pour moi, et pour ceux de ma génération, de le vivre une deuxième  fois avec la maturité et l’expérience qui permettent de savoir que les difficultés convergeront demain.

Mais quel plus beau projet que de donner à la jeune génération qui arrive l’espoir de conditions meilleures si nous travaillons autour du changement ? Quel plus beau projet que de prioriser l’éducation et la jeunesse, et donc l’école ? Quel plus beau projet que de mettre de la justice, dans toutes nos décisions ? Quel plus beau projet que d’affirmer en Europe que la France est européenne mais qu’on ne peut pas faire l’Europe contre les citoyens ? Et que là encore, la France est porteuse d’espoir du changement ?

Réjouissons-nous. Et faisons confiance à notre nouveau président pour rassembler les Français et pour aborder la tempête à venir avec sérénité, calme et efficacité. J’ai cru en François Hollande dès le premier jour. Ce qui domine aujourd’hui, sans sous-estimer les difficultés à venir, c’est une immense confiance. Maintenant, c’est à nous de jouer !

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Le choix


Le 6 mai prochain, vous choisirez un nouveau Président de la République.

La décision des Français, le 22 avril dernier, a porté François Hollande en tête du premier tour. Mon sentiment est que ce résultat traduit la cohérence et la constance de François Hollande. Si, au premier tour, les Français ont donné la première place à François Hollande, c’est tout autant pour les mesures qu’il défend que pour sa manière de faire de la politique.

Sa manière de faire campagne est exemplaire. Sa sérénité et sa détermination forcent le respect. Elles donnent de la réalité au changement qui s’annonce, dans la renégociation du traité européen d’austérité, dans la fermeté face à toutes les formes de délinquance, dans la renaissance d’une République juste, respectueuse et impartiale.

Par contraste, le président sortant doit assumer son bilan économique, social, international. Il doit s’expliquer sur sa manière de faire de la politique en divisant les français, en opposant les territoires. Il doit répondre de sa manière irrespectueuse de faire campagne.

Dans le respect des choix de chacun, je souhaite vous apporter le témoignage de ma conviction. François Hollande incarne déjà, par son sang-froid, le Président de la République qu’il peut devenir dans quelques jours.

Un Président de la République à la fois au-dessus des intérêts particuliers et proche des préoccupations des Français. Un Président de la République à la fois garant de l’Etat de droit et attentif à la situation réelle des personnes. Un Président de la République à la fois défenseur des intérêts de notre pays et de l’Europe, et protecteur de la dignité de chacun quelle que soit sa nationalité.

Notre pays a besoin de changement. Il a besoin d’être gouverné autrement, avec plus de sobriété, plus de dignité. Nous avons besoin de justice et d’unité. Nous avons besoin d’un redressement économique.

Voter François Hollande, c’est choisir un Etat qui protège les citoyens et qui prépare l’avenir de notre pays.

« On a gagné, on a gagné… »


Le match de la finale de la Coupe de France était l’occasion donnée au football amateur de rencontrer l’une des meilleures équipes professionnelles. Tout de jaune vêtu, le Stade France avait choisi son camp. L’US Quevilly méritait cet hommage après l’élimination de Marseille et de Rennes.

Mais Lyon avait déjà perdu une finale la semaine dernière, il n’était pas question pour l’OL de laisser échapper cette coupe. La première mi-temps fut en sens unique et elle aurait pu s’achever sur le score de 3-0 pour Lyon. La seconde vit les professionnels sombrer lentement et les amateurs se révolter sans jamais vraiment inquiéter Lloris, enfin récompensé par un trophée. Un but seulement, alors que l’OL aurait pu en planter au moins 5… ce qui aurait fait aussi le bonheur du Centre anticancéreux avec lequel l’OL a passé un accord : pour tout but marqué, l’OL reverse 500€ au CLB.

J’ai eu la chance de saluer notre futur président, je l’espère vraiment car la campagne de Sarkozy devient vraiment nauséabonde. Et puis, bonheur rare, j’ai pu aller fêter la victoire dans les vestiaires des joueurs. Une victoire qui donne une place européenne au 5ème du championnat. Cela va maintenir le suspense !


Coupe de France 2012 - diaporama flash

Il faut continuer à convaincre !


Il y avait ce soir la commémoration du génocide arménien. L’occasion de croiser des visages connus ou inconnus mais unis autour d’une même cause. L’occasion également d’échanger sur le premier tour des présidentielles.  A ma grande surprise, une figure amie m’a expliqué qu’il n’irait pas voter  car il n’y avait pas de grandes différences entre les deux programmes.

Dans ce type de situation, je fonce sur le premier élément qui me vient en tête. Ce soir, ce fut la dette. Quelle réponse apporte Sarkozy à ce problème qu’il connait bien pourtant puisqu’il a contribué très largement à l’augmenter ces dernières années ? Silence de mon contradicteur.  J’explique que la Cour des Comptes a analysé la part liée à la crise et celle découlant des politiques menées depuis 2007 (cadeaux fiscaux, niches, ..). Et je reprends l’idée de Hollande de recourir à l’épargne des Français.

Je ne me suis jamais lancé dans cette explication « en live ». Je suis certain que la solution est bonne. Le Japon finance entièrement en interne sa dette colossale (de mémoire 200% du PIB). Les ménages sont rémunérés à taux faible, mais du coup, ils ne payent pas d’impôts pour financer les emprunts lancés sur les marchés internationaux à taux élevés. C’est un peu comme si vous empruntiez à votre famille à 2% plutôt que d’emprunter à la banque à 5%. Rappelez-vous l’emprunt Pinay en 1960, c’était cela aussi. Sarkozy, poussé par les banques, n’a pas osé le faire alors même que son mentor Balladur avait eu ce « courage ».

Je sens que mon explication tient la route. J’enfonce le clou… les ménages détiennent près de 6000 milliards d’épargne et la dette est de 1700 milliards. Il ne s’agit pas de tout rembourser d’un seul coup mais d’alléger déjà le poids des intérêts insupportables. Et évidemment, il faut maitriser les déficits ! Donc, voilà une différence simple et très efficace économiquement.

Et peut être un électeur convaincu…

Pour l’égalité, le changement


Bientôt le soleil ?


Frisquet, il faisait frisquet pendant le meeting de François Hollande. Des milliers de drapeaux flottaient sans qu’il y ai besoin de les agiter ! Et puis du monde, une foule colorée…

Lorsque Hollande est arrivé, un filet de soleil a envahi la scène. 100 000 personnes rassemblées, c’est impressionnant. Ca fait du bruit, même si je pense que le rassemblement est moins festif qu’en 2007. Par rapport au rassemblement de Lyon,  on sent la Gauche plus confiante. Je le suis également même si je rappelle que Sarkozy a fini avec deux points plus haut au premier tour que ce que lui donnaient les sondages en 2007. Son discours a changé également. Comme le dit Hollande, « il conjugue désormais les peurs » des étrangers, des impôts, des marchés, du désordre. C’est une attitude de perdant apeuré qui cherche tous les moyens pour racoler.

Je reste méfiant. Comme l’a rappelé Hollande, soyons nombreux, prenons le pouvoir dimanche prochain, chaque voix a le même poids « qu’on soit riche ou pauvre ». Ne lâchons pas, cela fait trop de temps que nous attendons cela. Ne lâchons pas parce que nous savons ce qui nous attend avec Sarkozy 2. Ne lâchons pas parce que nous avons, avec la Gauche réunie, une occasion unique de prendre notre destin en main en refusant la loi folle de quelques spéculateurs.

Oui, je crois que ce rayon de soleil est un signe. A nous de l’allumer dimanche.

La dernière ligne droite


Samedi soir, l’ASSE devait lancer son sprint pour une place européenne l’an prochain. Un match  piège contre l’OGCN mais à la portée de l’ASSE. Bon,  faux départ et une défaite qui commence à ressembler à une série. Va falloir réagir !

Au plan politique, c’est la fin du marathon commencé avec les primaires. J’avoue que c’est assez fatiguant, je ne sais pas comment font les américains ! Désormais, c’est le sprint qui commence avec ces 3 semaines à venir. Expliquer, expliquer et expliquer encore le programme de François Hollande en attendant de découvrir peut être celui du président sortant. Faudra bien qu’il présente quelque chose à défaut de s’appuyer sur son bilan !

Dimanche, course au Parc de Chambovet. Une lumière douce, une température fraiche, beaucoup d’enfants. Si je devais me réjouir de résultats positifs de mon mandat, l’achat par la ville de ce parc ferait sans doute partie du top 5 des bonnes décisions. Ce parc est une chance dans cette zone urbanisée. Qui sait dans 20 ans, ce qui serait arrivé sous la pression immobilière ? Bref… ce matin, course de Chambovet. J’étais accompagné de Najat, Abdel, Anne, Laurent, Guy pour donner le départ de la course dans une excellente ambiance. Grands et petits ont pris cette course très au sérieux. A l’arrivée, des petits et des grands essoufflés, rouges, heureux d’avoir fini l’épreuve. Et des explications sur la course.

Avec toujours cette dernière ligne droite qui permet de gagner !

Le cœur branché à l’envers


Petit Jean a 6 ans. Cette semaine, dans son cours préparatoire, il a eu droit à la minute de silence en mémoire des enfants « tués dans une école par un fou ». Sa mère m’avait raconté comment le soir même, il était rentré bouleversé.  Vendredi, l’angoisse est revenue. Sa mère a essayé de trouver les mots appropriés capables de l’apaiser. Mais comment expliquer à un bout de chou de 6 ans ce qu’est un tueur. Elle a tenté l’explication de la folie, de la maladie.

Heureusement que Petit jean n’a pas croisé le président qui s’est permis d’expliquer à des enfants de primaire que cela aurait pu arriver dans leur école également. Vous parlez  d’un protecteur…

Le temps a fait son œuvre. Petit Jean a expliqué samedi à sa maman « son » histoire. Il a trouvé une explication. Elle est surprenante. Pour lui, « sans aucun doute, le monsieur fou, il avait un cœur… branché à l’envers ».  C’est digne du Petit Prince mais dans une version urbaine et violente. Et le protecteur au fait, comment a-t-il expliqué cette tragédie à Petit Louis, son fils ? Celui qui balançait des billes sur la policière en faction devant l’Elysée, il y a 15 jours. Quel âge déjà ? Ah oui, 15 ans et il jette des billes…

Avec un tel père protecteur, je comprends mieux…

Changeons la place du sport dans la société


L’Agence pour l’Education par le Sport (www.apels.org) que je préside est une association militante qui cherche à démontrer le rôle social et en santé du sport.

Depuis 15 ans, l’association recueille chaque année les bonnes pratiques grâce à un appel à projet « Fais nous rêver », réunit les militants de l’éducation par le sport dans un congrès annuel et met sur pied en lien avec des chercheurs des recherches/actions dans des villes, des communautés de commune, des départements et des régions.

Lors d’Educasport en novembre, nous avons rendu publique 15 propositions à mettre au débat de la prochaine élection présidentielle, puis nous avons consulté 1 000 militants de l’Education par le sport avant de réunir des sportifs, des bénévoles et des politiques à Aubervilliers, dans le 93, pour essayer de définir 5 ou 6 priorités.

A ce stade, nous essayons de ne pas opposer le sport visible (celui de la télé et du spectacle) et le sport invisible (celui des clubs, du loisir et du sport/santé). Nous cherchons au contraire à promouvoir partout le secteur socio-sportif et à interroger les acteurs du sport sur le modèle de l’économie sociale et solidaire. Le sport a besoin en effet de valeurs, de compétences, de chaleur humaine, mais aussi d’insertion dans la société et de reconnaissance. Cette reconnaissance qui n’est pas facile à trouver lorsque le sport représente 0,1 % du budget  de l’Etat, quand la RGPP supprime les postes de profs de gym, quand le statut du bénévole n’existe pas et quand on passe d’une société d’acteurs à une société de consommation. Le sport participe à la cohésion sociale mais il ne peut pas être soluble dans la cohésion sociale. Les compétences de la jeunesse et du sport sont des vraies compétences spécifiques.

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Interrogations


Ce soir, j’ai proposé une minute de silence en début de Conseil d’Arrondissement. J’ai rappelé au préalable que j’étais satisfait de constater la retenue  de la classe politique. Car bien évidemment, les interrogations sont nombreuses sur les raisons et le mode opératoire. Mais si nous avons affaire à un tueur froid comme celui de la Norvège, comment ne pas imaginer que certains débats n’ont pas enflammé des esprits faibles, prêts à se mettre en mission au service de causes détestables ?

Durant la minute de silence, j’ai repensé  à cette maman qui m’a rapporté la minute de silence racontée par son fils de 7 ans. Comment expliquer à des enfants un geste aussi odieux ? Déjà un accident, c’est impossible, mais un assassinat… dans une école.  Ce lieu qui est le prolongement de la maison, le second foyer de vie de la plupart des enfants ? Le lieu de l’écoute et de l’apprentissage ; le lieu du partage et de la solidarité, de l’éveil à la citoyenneté par la vie en groupe. Comment trouver les mots pour que les enfants comprennent ce que je n’arrive pas à comprendre ?

Je m’interroge vraiment : était ce nécessaire d’imposer cela aux enfants du primaire. Je ne le crois pas pour ma part.

le deuil et la colère


La vie est fragile. Je le sais depuis 40 ans que je soigne des enfants. Elle est injuste quand le souffle s’arrête après un combat inégal contre la maladie. Ce soir, je ressens le même abattement que lorsque je devais m’incliner et que nous allions apprendre la triste nouvelle à la famille. Ce soir, je pense aux enfants qui sont allés à l’école ce matin, pleins d’innocence, et qui ont été plongés dans l’horreur la plus abjecte. A l’abattement s’ajoute la colère.

La colère contre cette société qui exclut 3 gamines d’un train en pleine nuit puis qui interdit à un homme de sécurité de les faire monter dans son véhicule de service « par respect des procédures ». A Lille, un homme a été tué dans une mosquée alors qu’il priait. Je sais qu’il est trop tôt pour aller sur le chemin de la politique, mais je m’interroge aussi sur l’assassinat des 3 militaires maghrébin et antillais : je vois dans ces crimes froids un sous bassement raciste.

Ce soir, nous devons pleurer ces hommes et ces enfants disparus et penser à leurs familles. Demain, je ne pourrais pas être à la synagogue pour m’associer aux prières,  à cause du Conseil d’arrondissement. Martine Elbahar, adjointe, me représentera.

La colère mettra sans doute du temps à s’apaiser dans mon cœur. Comme pour vous je pense aussi.